Le Danemark et l'Allemagne ont déclaré vendredi attendre «une décision définitive» en 2006 pour la construction d'un pont sur le détroit de Fehmarn, bras de la mer Baltique situé entre les deux pays.
«Une décision définitive sera prise d'ici un an, et les choses iront vite une fois que l'on aura fixé les moyens de financer ce projet d'infrastructure essentiel qui renforcera les relations entre nos deux pays, et entre la Scandinavie et le reste de l'Europe», a déclaré le ministre danois des Transports Flemming Hansen à l'issue d'une réunion avec son homologue allemand Manfred Stolpe.
Berlin et Copenhague avaient déjà signé le 23 juin 2004 une déclaration d'intention précisant les conditions de poursuite de ce projet, évoqué à plusieurs reprises depuis le siècle dernier. La question du financement, objet de débat depuis des décennies, a été l'un des grands points de discorde entre les deux pays voisins. Les deux ministres sont finalement tombés d'accord pour attendre un rapport d'une commission indépendante d'experts chargée d'étudier différentes solutions. Celle-ci devrait présenter ses recommandations en 2006.
Les ministres ont estimé qu'un pont à quatre voies routières et deux voies ferroviaires doit être considérée comme «la solution technique préférée», en raison de son moindre coût par rapport à un tunnel. Le ministre danois s'est déclaré «optimiste», et a avancé que ce lien fixe, long d'environ 20 km, qui doit relier le sud-est du Danemark (Roedby) au nord de l'Allemagne (Puttgarden) «sera ouvert à l'horizon 2015-2016».
Son coût est estimé, selon des experts, à environ 27 milliards de couronnes danoises (3,63 milliards d'euros). Selon des calculs réalisés en 2004, ce projet à péage serait remboursé en l'espace de 25 ans, s'il est financé par des emprunts garantis par les Etats. M. Stolpe a de son côté indiqué que «des deux côtés du détroit de Fehmarn, on souhaite ce lien fixe. Le Danemark, l'Allemagne et l'Europe en ont besoin». Il a jugé «particulièrement encourageant» les progrès réalisés tant au point de vue financier, que technique et environnemental.
Berlin et Copenhague avaient déjà signé le 23 juin 2004 une déclaration d'intention précisant les conditions de poursuite de ce projet, évoqué à plusieurs reprises depuis le siècle dernier. La question du financement, objet de débat depuis des décennies, a été l'un des grands points de discorde entre les deux pays voisins. Les deux ministres sont finalement tombés d'accord pour attendre un rapport d'une commission indépendante d'experts chargée d'étudier différentes solutions. Celle-ci devrait présenter ses recommandations en 2006.
Les ministres ont estimé qu'un pont à quatre voies routières et deux voies ferroviaires doit être considérée comme «la solution technique préférée», en raison de son moindre coût par rapport à un tunnel. Le ministre danois s'est déclaré «optimiste», et a avancé que ce lien fixe, long d'environ 20 km, qui doit relier le sud-est du Danemark (Roedby) au nord de l'Allemagne (Puttgarden) «sera ouvert à l'horizon 2015-2016».
Son coût est estimé, selon des experts, à environ 27 milliards de couronnes danoises (3,63 milliards d'euros). Selon des calculs réalisés en 2004, ce projet à péage serait remboursé en l'espace de 25 ans, s'il est financé par des emprunts garantis par les Etats. M. Stolpe a de son côté indiqué que «des deux côtés du détroit de Fehmarn, on souhaite ce lien fixe. Le Danemark, l'Allemagne et l'Europe en ont besoin». Il a jugé «particulièrement encourageant» les progrès réalisés tant au point de vue financier, que technique et environnemental.