Un peu partout en Europe, quand lhiver approche, on voit fleurir aux terrasses des cafés de drôles de champignons. Les radiateurs thermiques font lobjet dune polémique au Royaume-Uni et en Allemagne. Gros consommateurs dénergie et donc émetteurs de CO2, ces champignons chauffants divisent, entre partisans du tout-écologique et démonteurs dun activisme écologique démesuré.
En Allemagne, la vente des «Heizpilse», ou champignons chauffants, connaît une croissance continue. Avec larrivée du froid et linterdiction de fumer dans les lieux publics, les fournisseurs de tels engins ont de beaux jours devant eux. Car au-delà des restaurateurs, ce sont aussi les particuliers qui sont attirés par ce système de chauffage puissant et efficace. On trouve en effet de ces radiateurs dune puissance de 14.000 kw pour 100 euros.
Efficaces peut-être, mais trop gourmands au goût de certains. Selon le site Novethic, un centre de recherche sur la responsabilité des entreprises, «des voix sélèvent à Berlin contre la prolifération des Heizpilse, tueurs de climat». On estime ainsi quun tel radiateur émettrait trois kilos de CO2 par heure. Quatre champignons combinés «émettraient autant de CO2 que six voitures stationnées avec le moteur qui tourne», poursuit Novethic.
Tueurs de climat ?
Laffaire est allée si loin que la polémique aurait même gagné les instances politiques berlinoises. Les Verts ont ainsi déposé une motion dinterdiction contre ces «Klima-Killer» au parlement de Berlin. Mais «lorganisation fédérale du pays fait quune telle initiative ne peut venir de la commune mais du Bund, c'est-à-dire du gouvernement. Ainsi, si interdiction il y a, elle devra être appliquée sur tout le territoire», conclut Novethic en ce qui concerne nos voisins doutre-Rhin.
Outre-manche, la polémique fait autant rage. Si bien quen avril dernier, le vendeur de produits de jardinage Wyevale a annoncé quil retirait tous ses radiateurs extérieurs de la vente, suite à plusieurs protestations «sur la nocivité climatique de ces appareils». Comme alternative, la chaîne a proposé à ses clients des cheminées fonctionnant au bois recyclé.
Efficaces peut-être, mais trop gourmands au goût de certains. Selon le site Novethic, un centre de recherche sur la responsabilité des entreprises, «des voix sélèvent à Berlin contre la prolifération des Heizpilse, tueurs de climat». On estime ainsi quun tel radiateur émettrait trois kilos de CO2 par heure. Quatre champignons combinés «émettraient autant de CO2 que six voitures stationnées avec le moteur qui tourne», poursuit Novethic.
Tueurs de climat ?
Laffaire est allée si loin que la polémique aurait même gagné les instances politiques berlinoises. Les Verts ont ainsi déposé une motion dinterdiction contre ces «Klima-Killer» au parlement de Berlin. Mais «lorganisation fédérale du pays fait quune telle initiative ne peut venir de la commune mais du Bund, c'est-à-dire du gouvernement. Ainsi, si interdiction il y a, elle devra être appliquée sur tout le territoire», conclut Novethic en ce qui concerne nos voisins doutre-Rhin.
Outre-manche, la polémique fait autant rage. Si bien quen avril dernier, le vendeur de produits de jardinage Wyevale a annoncé quil retirait tous ses radiateurs extérieurs de la vente, suite à plusieurs protestations «sur la nocivité climatique de ces appareils». Comme alternative, la chaîne a proposé à ses clients des cheminées fonctionnant au bois recyclé.