Le conseil des ministres allemand a adopté mercredi le projet NAP II, son plan national d'allocation de certificats d'émission de CO2, censé permettre de tenir les objectifs de Kyoto.
NAP II prévoit d'autoriser pour la période 2008-2012 l'émission annuelle d'au total 482 millions de tonnes de dioxyde de carbone, l'un des principaux gaz à effet de serre.
Les entreprises concernées devront ainsi réduire leurs émissions annuelles de 15 millions de tonnes comparées à la période 2000-2002, selon le ministère de l'Environnement. Le premier plan (NAP I), qui court jusque 2007, prévoyait des réductions de seulement 2 millions de tonnes. «Nous nous assurons que l'Allemagne atteindra son objectif pour 2012 dans le cadre du protocole de Kyoto, à savoir réduire les émissions de gaz à effet de serre de 21% comparé à leur niveau de 1990», a commenté le ministre social-démocrate Sigmar Gabriel lors d'une conférence de presse.
Pour les groupes d'énergie, lAllemagne vise une baisse plus forte de 15%. Beaucoup d'entre eux intègrent déjà dans leurs prix le coût des certificats, et encaissent ainsi «des milliards de bénéfices supplémentaires», dénonce le ministère qui entend ainsi opérer un rééquilibrage. Seule exception, les centrales à cycle combiné qui bénéficieront, comme l'industrie, d'un objectif de réduction de 1,25%. Berlin entend ainsi encourager les investissements dans ce type d'installations moins polluantes.
Les entreprises concernées devront ainsi réduire leurs émissions annuelles de 15 millions de tonnes comparées à la période 2000-2002, selon le ministère de l'Environnement. Le premier plan (NAP I), qui court jusque 2007, prévoyait des réductions de seulement 2 millions de tonnes. «Nous nous assurons que l'Allemagne atteindra son objectif pour 2012 dans le cadre du protocole de Kyoto, à savoir réduire les émissions de gaz à effet de serre de 21% comparé à leur niveau de 1990», a commenté le ministre social-démocrate Sigmar Gabriel lors d'une conférence de presse.
Pour les groupes d'énergie, lAllemagne vise une baisse plus forte de 15%. Beaucoup d'entre eux intègrent déjà dans leurs prix le coût des certificats, et encaissent ainsi «des milliards de bénéfices supplémentaires», dénonce le ministère qui entend ainsi opérer un rééquilibrage. Seule exception, les centrales à cycle combiné qui bénéficieront, comme l'industrie, d'un objectif de réduction de 1,25%. Berlin entend ainsi encourager les investissements dans ce type d'installations moins polluantes.