PROFESSION. La Fédération nationale des travaux publics (FNTP) a procédé à l'élection de son nouveau président en la personne d'Alain Grizaud. Il succède à Bruno Cavagné, à la tête de l'organisation depuis 2013.
Alain Grizaud vient d'être élu président de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), ce 29 juin 2023, lors de son assemblée générale. Seul candidat en lice, il succède à Bruno Cavagné, qui sera resté dix années à la tête de l'organisation professionnelle.
Âge de 61 ans, l'homme qui dirige la PME Cousin Pradère (canalisation, Tarn-et-Garonne) a été désigné pour un mandat de trois ans. "Il a été successivement adhérent du syndicat départemental des travaux publics du Tarn-et-Garonne, adhérent de la fédération régionale des travaux publics d'Occitanie et président du syndicat national des Canalisateurs entre 2012 et 2022", nous informe un communiqué de presse diffusé par la FNTP.
"S'inscrire dans l'intérêt général"
Le nouveau patron du secteur compte organiser son action autour de trois priorités (voir encadré ci-dessous) : la transition énergétique, l'attractivité des métiers et l'animation syndicale dans les territoires. Le tout alors que les évolutions réglementaires et fiscales impactant le secteur sont nombreuses, du gazole non routier aux zones à faibles émissions, en passant par le zéro artificialisation nette (Zan). "Le rôle d'une fédération professionnelle n'est plus le même qu'avant", observe-t-il au moment de prendre ses nouvelles responsabilités. "Elle doit continuer de défendre les intérêts de ses adhérents mais, désormais, elle doit faire plus : s'inscrire dans l'intérêt général pour être crédible et prendre en compte la société et ses aspirations. Ce double engagement au service des entreprises de travaux publics et pour l'intérêt général sera le moteur de mon mandat au quotidien."
- Réaffirmer le rôle incontournable de toutes les infrastructures pour réussir la transition écologique à l'échelle de la France, ce qui implique principalement de prioriser les investissements dans la décarbonation des infrastructures au sein de la planification écologique, sans oublier la route, et d'assurer le financement de ces investissements dans le temps.
- Anticiper, dès à présent, l'impact du changement climatique sur le patrimoine d'infrastructures en France en fléchant des politiques publiques locales vers l'adaptation des infrastructures existantes et la construction de nouvelles infrastructures de protection.