L'Observatoire de la Qualité de l'Air a présenté mardi les premiers résultats de son étude menée entre 2003 et 2005 sur la qualité de l'air dans les logements en France. Au total, 9% des logements en France présentent des concentrations très élevées de plusieurs polluants chimiques simultanément.
«L'enjeu de l'observatoire est de connaître les polluants, de les comprendre et de proposer des améliorations», explique Andrée Buchmann, présidente de l'Observatoire de la Qualité de l'Air, créé à l'initiative du CSTB, de l'Ademe, de l'Anah ainsi que des ministères chargés de la construction, de la santé et de l'environnement.
Caractéristiques techniques des logements, environnement, typologie des ménages, activités, temps passé au contact de la pollution' des informations détaillées sur la qualité de l'air intérieur ont, dans ce cadre, été recueillies dans 567 résidences principales et 1612 individus dans 74 villes et 75 départements. Une enquête approfondie représentative de la qualité de l'air de 24 millions de résidences principales en France. «Cet état constitue la première référence disponible sur la qualité de l'air intérieur du parc de logements en France», selon l'Observatoire.
Acariens, tabagisme, produits d'entretien, appareils de chauffage? «la pollution chimique est plus importante à l'intérieur qu'à l'extérieur», a déclaré Séverine Kirchner, directrice scientifique du projet. D'après cette étude, une minorité de logements (9%) présentent des concentrations très élevées de plusieurs polluants chimiques simultanément. A contrario, 45% des logements présentent des niveaux de concentrations très faibles pour l'ensemble des polluants mesurés.
Mais l'étude révèle également que selon le polluant, entre 5 et 30% des logements présentent des valeurs nettement plus élevées que les concentrations trouvées en moyenne dans le parc français.
Mais il ne s'agit que d'un premier pas ! Cet état de lieux doit en effet faire l'objet d'une véritable analyse afin de déterminer les facteurs à risques ainsi que des valeurs guides. Car, excepté pour le radon et l'amiante, il n'existe pas en France de « données seuils » qui permettraient de comparer les concentrations de polluants retrouvées dans les logements. «Notre objectif est de caractériser les logements et les ménages à risques, poursuit Séverine Kirchner. Nous pensons pouvoir délivrer les premiers résultats pour fin 2007». Avec une priorité sur la formaldéhyde ainsi que l'humidité et la moisissure. L'objectif : définir d'éventuelles mesures pour la protection et émettre des conseils de comportements auprès de la population.
Des informations sur l'air intérieur importantes lorsque l'on sait que nous passons en moyenne 80% de notre temps dans des bâtiments (écoles, travail, domicile)?
Caractéristiques techniques des logements, environnement, typologie des ménages, activités, temps passé au contact de la pollution' des informations détaillées sur la qualité de l'air intérieur ont, dans ce cadre, été recueillies dans 567 résidences principales et 1612 individus dans 74 villes et 75 départements. Une enquête approfondie représentative de la qualité de l'air de 24 millions de résidences principales en France. «Cet état constitue la première référence disponible sur la qualité de l'air intérieur du parc de logements en France», selon l'Observatoire.
Acariens, tabagisme, produits d'entretien, appareils de chauffage? «la pollution chimique est plus importante à l'intérieur qu'à l'extérieur», a déclaré Séverine Kirchner, directrice scientifique du projet. D'après cette étude, une minorité de logements (9%) présentent des concentrations très élevées de plusieurs polluants chimiques simultanément. A contrario, 45% des logements présentent des niveaux de concentrations très faibles pour l'ensemble des polluants mesurés.
Mais l'étude révèle également que selon le polluant, entre 5 et 30% des logements présentent des valeurs nettement plus élevées que les concentrations trouvées en moyenne dans le parc français.
Mais il ne s'agit que d'un premier pas ! Cet état de lieux doit en effet faire l'objet d'une véritable analyse afin de déterminer les facteurs à risques ainsi que des valeurs guides. Car, excepté pour le radon et l'amiante, il n'existe pas en France de « données seuils » qui permettraient de comparer les concentrations de polluants retrouvées dans les logements. «Notre objectif est de caractériser les logements et les ménages à risques, poursuit Séverine Kirchner. Nous pensons pouvoir délivrer les premiers résultats pour fin 2007». Avec une priorité sur la formaldéhyde ainsi que l'humidité et la moisissure. L'objectif : définir d'éventuelles mesures pour la protection et émettre des conseils de comportements auprès de la population.
Des informations sur l'air intérieur importantes lorsque l'on sait que nous passons en moyenne 80% de notre temps dans des bâtiments (écoles, travail, domicile)?
