Le maire d’une commune proche de l’aéroport d’Orly a dénoncé jeudi les ressources financières insuffisantes en matière d’aide à l’insonorisation des logements des riverains.

Il s’écoulerait en moyenne trois ans entre le dépôt d’un dossier et l’accord pour le financement des travaux d’insonorisation du logement. Plus de 1.500 dossiers de demandes d’aide émanant de riverains de l’aéroport d’Orly (94) «sont en retard» à cause de «ressources financières toujours insuffisantes», selon le député-maire (UMP) de Villeneuve-de-roi (94) Didier Gonzales.

Didier Gonzales, par ailleurs président de l’association des riverains d’Orly regroupant les villes proches de l’aéroport dans les départements du Val-de-Marne et de l’Essonne, a rencontré jeudi la secrétaire d’Etat à l’écologie Nathalie Kosciusko-Morizet. Cette dernière s’est «engagée» à inclure ce sujet dans le Grenelle de l’environnement. Didier Gonzales a également dit son souhait de voir les ressources issues de la taxe sur les nuisances sonores aériennes (TNSA) payées par les compagnies aériennes augmenter, afin de revaloriser les aides.

Selon les chiffres communiqués par l’entourage de Didier Gonzales, la part de la TNSA affectée à l’aéroport d’Orly devrait s’élever à 11 millions d’euros cette année, alors que le périmètre du plan de gêne sonore a été élargi, donnant à un plus grand nombre de riverains la possibilité de demander une aide à l’insonorisation.

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