Alors que le bilan des tsunamis qui ont frappé il y a huit jours les rivages de l'Asie du Sud sélève à près de 150.000 morts, une véritable course contre la montre est engagée pour secourir des millions de sinistrés, empêcher les épidémies et élaborer les programmes de reconstruction.
Le bilan définitif des victimes des raz-de-marée provoqués par le violent séisme survenu le 26 décembre au large de l'Indonésie sera sans doute impossible à réaliser tant la catastrophe est grande. Vendredi, l'Onu a reconnu que le nombre de morts pourrait atteindre 150.000, mais que le "chiffre absolu et définitif" ne serait probablement jamais connu.
Face à lampleur du cataclysme, un élan de solidarité exceptionnel sest mis en place dans de nombreux pays et la solidarité internationale a battu des records avec une aide publique de plus de deux milliards de dollars.
Le ministre français de la Santé, Philippe Douste-Blazy, sest par exemple rendu dans la région en compagnie de Henri Proglio, Pdg de de Veolia environnement. Le leader mondial du traitement de l'eau a notamment fourni 5 tonnes de matériel de purification de l'eau pour le seul Sri Lanka.
Autre initiative française : dès la connaissance du séisme, plusieurs dizaines darchitectes ont contacté lassociation humanitaire les Architectes de l'urgence pour proposer leurs services. Deux équipes darchitectes ont été constituées et se rendront cette semaine respectivement au Sri Lanka puis en Inde et en Indonésie puis en Thaïlande dans le cadre dune mission dévaluation et délaboration de programmes dassistance à la reconstruction.
Cette première mission permettra délaborer un programme de reconstruction dans une logique dallégement des risques et qui devrait déboucher sur dautres missions précise lassociation.
Lenjeu est de taille car, dans les régions frappées par les tsunamis, lon compte cinq millions de déplacés, souvent sans abri.
Le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, qui participera jeudi à Jakarta à un sommet sur les conséquences de la catastrophe a déjà averti que la reconstruction pourrait prendre dix ans et coûter "des milliards de dollars".
www.archi-urgent.com
Face à lampleur du cataclysme, un élan de solidarité exceptionnel sest mis en place dans de nombreux pays et la solidarité internationale a battu des records avec une aide publique de plus de deux milliards de dollars.
Le ministre français de la Santé, Philippe Douste-Blazy, sest par exemple rendu dans la région en compagnie de Henri Proglio, Pdg de de Veolia environnement. Le leader mondial du traitement de l'eau a notamment fourni 5 tonnes de matériel de purification de l'eau pour le seul Sri Lanka.
Autre initiative française : dès la connaissance du séisme, plusieurs dizaines darchitectes ont contacté lassociation humanitaire les Architectes de l'urgence pour proposer leurs services. Deux équipes darchitectes ont été constituées et se rendront cette semaine respectivement au Sri Lanka puis en Inde et en Indonésie puis en Thaïlande dans le cadre dune mission dévaluation et délaboration de programmes dassistance à la reconstruction.
Cette première mission permettra délaborer un programme de reconstruction dans une logique dallégement des risques et qui devrait déboucher sur dautres missions précise lassociation.
Lenjeu est de taille car, dans les régions frappées par les tsunamis, lon compte cinq millions de déplacés, souvent sans abri.
Le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, qui participera jeudi à Jakarta à un sommet sur les conséquences de la catastrophe a déjà averti que la reconstruction pourrait prendre dix ans et coûter "des milliards de dollars".
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