L'Agence française de développement (AFD) et le gouvernement centrafricain ont signé jeudi à Bangui une convention de prêt de 3,275 milliards de francs CFA (5 millions d'euros) pour la réhabilitation des ouvrages d'art du réseau routier du sud-ouest du pays.
Cet accord a été signé par le ministre centrafricain délégué aux Finances Mohamed Maadi Marboua, l'ambassadeur de France à Bangui Jean-Pierre Destouesse et le directeur de l'AFD Cyrille Bertrand.
Le prêt devrait permettre notamment de remettre en état les ponts du sud-ouest de la Centrafrique, dont le très mauvais état paralyse la circulation, surtout pendant la saison des pluies. Cette région concentre une bonne partie des industries forestières du pays.
Lors de la signature, l'ambassadeur Destouesse a déclaré que "réhabiliter ou construire des ponts dans une région où l'économie est essentielle pour le pays, c'est aller dans le sens du développement. C'est aussi faciliter le désenclavement du pays".
De son côté, le ministre Maadi Marboua se réjouit de cette convention de financement car "elle est une réponse du conseil de surveillance de l'AFD au gouvernement centrafricain". L'AFD avait suspendu sa coopération avec le régime du président déchu Ange-Félix Patassé pour cause de "mauvaise gouvernance" mais l'a repris après le coup d'Etat du général François Bozizé en mars 2003. Elle participe aujourd'hui aux efforts de relance de l'économie centrafricaine, dans les secteurs des transports et des travaux publics notamment.
Le prêt devrait permettre notamment de remettre en état les ponts du sud-ouest de la Centrafrique, dont le très mauvais état paralyse la circulation, surtout pendant la saison des pluies. Cette région concentre une bonne partie des industries forestières du pays.
Lors de la signature, l'ambassadeur Destouesse a déclaré que "réhabiliter ou construire des ponts dans une région où l'économie est essentielle pour le pays, c'est aller dans le sens du développement. C'est aussi faciliter le désenclavement du pays".
De son côté, le ministre Maadi Marboua se réjouit de cette convention de financement car "elle est une réponse du conseil de surveillance de l'AFD au gouvernement centrafricain". L'AFD avait suspendu sa coopération avec le régime du président déchu Ange-Félix Patassé pour cause de "mauvaise gouvernance" mais l'a repris après le coup d'Etat du général François Bozizé en mars 2003. Elle participe aujourd'hui aux efforts de relance de l'économie centrafricaine, dans les secteurs des transports et des travaux publics notamment.