Un projet d'urbanisme privilégiant les économies d'énergies et touchant Grenoble, la ville voisine d'Echirolles et la Communauté d'agglomération (METRO) a été sélectionné par l'Union européenne et va recevoir une subvention de 2,7 millions d'euros.
Ici, on déguste du café issu du commerce équitable et le déjeuner est "bio". Au colloque Citoyenneté et Développement durable qui s'est tenu à Echirolles les 24 et 25 juin 2004, on a beaucoup parlé transports, déchets, formation, lien social, habitat, bruit... Mais pour la troisième ville de l'Isère, le concept à la mode de développement durable n'est pas un vain mot. C'était d'ailleurs le thème de ce deuxième colloque vise à démontrer que les démarches de développement durable entraînent des changements de comportement collectifs et individuels et débouchent sur des actions concrètes.
En matière de réalisation concrète, la ville Echirolles possède d'ailleurs quelques exemples tout à fait remarquables comme son PDE (Plan de Déplacement d¹Entreprise) ou ses constructions HQE (nouvel hôtel de ville, maternelle).
Par ailleurs, la ville, qui vient de publier son Agenda 21, programme d'actions pour un développement durable appliqué à l'échelle d¹une commune, a également su associer et responsabiliser pas à pas des habitants.
Aujourd'hui sa démarche fait référence et ce n'est certainement pas un hasard si un projet d'urbanisme commun avec Grenoble et la Communauté d'agglomération (METRO) a été sélectionné par l'Union européenne et va recevoir une subvention de 2,7 millions d'euros.
Ce projet, réalisé en partenariat avec Delft (Pays-Bas) et Växjö (Suède), a été retenu parmi 42 de toute l'Europe, a indiqué Pierre Kermen, adjoint écologiste à l'urbanisme de la mairie de Grenoble, lors d'une conférence de presse.
Quelque 358 logements neufs, dotés d'un système d'isolation par l'extérieur et de panneaux solaires, d'une centrale photovoltaïque de 100 KW en toiture et de 12 turbines de cogénération au gaz naturel, seront construits en centre ville à Grenoble, sur l'ancien site d'une caserne.
"Sur cette zone d'aménagement concerté, 100% des besoins énergétiques seront pris en compte par la cogénération", a précisé Patrick Martin, ingénieur au cabinet Terre Eco-Betrec. "L'objectif est de ne plus voir seulement la ville comme consommateur d'énergie, mais aussi comme producteur", a poursuivi Pierre Kermen.
Il a précisé que "l'Union européenne a trois objectifs avec ces projets : changer les comportements des citoyens, modifier les conceptions d'ouvrage et donner leur place aux énergies renouvelables".
D'autres projets sont concernés par le programme, notamment la construction d'une centrale photovoltaïque de 100 KW sur la verrière du futur stade de Grenoble. 277 logements du quartier historique de la Viscose à Echirolles seront raccordés au chauffage urbain biomasse, consistant en la valorisation des déchets de bois de la région. Le programme inclut encore la construction d'une microcentrale hydraulique de 2,7 MW, pour une production annuelle de 15 GW.
Sur le chauffage biomasse, le 1er adjoint de la mairie communiste d'Echirolles, Jean-Paul Vial, a fait remarquer que "ce système de chauffage permettra de faire baisser les charges locatives qui faisaient fuir les familles".
En matière de réalisation concrète, la ville Echirolles possède d'ailleurs quelques exemples tout à fait remarquables comme son PDE (Plan de Déplacement d¹Entreprise) ou ses constructions HQE (nouvel hôtel de ville, maternelle).
Par ailleurs, la ville, qui vient de publier son Agenda 21, programme d'actions pour un développement durable appliqué à l'échelle d¹une commune, a également su associer et responsabiliser pas à pas des habitants.
Aujourd'hui sa démarche fait référence et ce n'est certainement pas un hasard si un projet d'urbanisme commun avec Grenoble et la Communauté d'agglomération (METRO) a été sélectionné par l'Union européenne et va recevoir une subvention de 2,7 millions d'euros.
Ce projet, réalisé en partenariat avec Delft (Pays-Bas) et Växjö (Suède), a été retenu parmi 42 de toute l'Europe, a indiqué Pierre Kermen, adjoint écologiste à l'urbanisme de la mairie de Grenoble, lors d'une conférence de presse.
Quelque 358 logements neufs, dotés d'un système d'isolation par l'extérieur et de panneaux solaires, d'une centrale photovoltaïque de 100 KW en toiture et de 12 turbines de cogénération au gaz naturel, seront construits en centre ville à Grenoble, sur l'ancien site d'une caserne.
"Sur cette zone d'aménagement concerté, 100% des besoins énergétiques seront pris en compte par la cogénération", a précisé Patrick Martin, ingénieur au cabinet Terre Eco-Betrec. "L'objectif est de ne plus voir seulement la ville comme consommateur d'énergie, mais aussi comme producteur", a poursuivi Pierre Kermen.
Il a précisé que "l'Union européenne a trois objectifs avec ces projets : changer les comportements des citoyens, modifier les conceptions d'ouvrage et donner leur place aux énergies renouvelables".
D'autres projets sont concernés par le programme, notamment la construction d'une centrale photovoltaïque de 100 KW sur la verrière du futur stade de Grenoble. 277 logements du quartier historique de la Viscose à Echirolles seront raccordés au chauffage urbain biomasse, consistant en la valorisation des déchets de bois de la région. Le programme inclut encore la construction d'une microcentrale hydraulique de 2,7 MW, pour une production annuelle de 15 GW.
Sur le chauffage biomasse, le 1er adjoint de la mairie communiste d'Echirolles, Jean-Paul Vial, a fait remarquer que "ce système de chauffage permettra de faire baisser les charges locatives qui faisaient fuir les familles".