Même si le contexte immobilier est toujours porteur, l'atmosphère n'est plus à l'euphorie chez les agents immobiliers de la Fédération nationale des agents immobiliers (FNAIM) qui se réunissent jusqu'à mardi pour leur 55e congrès annuel. Consciente de sa mauvaise image auprès du public, la profession cherche à redorer son blason par une réglementation de l'accès à la profession.
En effet, au cours de leur 55ème congrès annuel, les quelque 2.500 participants membres de la FNAIM vont se prononcer sur une réforme des modes d'entrée dans la profession, dans l'espoir de revaloriser leur métier en lui fixant des conditions d'accès plus strictes.
Alors qu'aujourd'hui n'importe qui peut devenir agent immobilier, l'idée est de contrôler l'accès à la profession avec un diplôme qui pourrait être au minimum de bac +4, indique-t-on dans le milieu professionnel.
Au cours ce congrès, qui sera clôturé par la secrétaire d'Etat au Logement, Marie-Noëlle Lienemann, les agents immobiliers vont donc tenter de moderniser leur statut devenu obsolète.
Régi par la loi Hoguet de 1970, le statut des professionnels de l'immobilier - 8.000 agences FNAIM en France - n'est plus adapté à l'arrivée des concurrents européens et à l'internet, qui permet de contracter des mandats de vente ou de location en ligne.
Sans vouloir modifier totalement la loi, les agents immobiliers souhaitent des adaptations. La loi Hoguet est la plus stricte de ce type en Europe mais c'est également celle qui protège le mieux le consommateur, explique-t-on à la FNAIM. Ainsi, en Allemagne, les agents immobiliers ne sont pas tenus de disposer de garantie financière pour couvrir les dépôts.
"Nous ne voulons pas assouplir la loi mais la moderniser et nous voulons que tous les intervenants opérant sur le marché français, soit par l'internet, soit en direct, soient logés à la même enseigne pour qu'il n'y ait pas de distorsion de concurrence", indique la FNAIM.
Outre l'égalité de traitement, les agents souhaitent pouvoir facturer des services annexes à un acte de vente, comme des déménagements ou des démarches administratives, alors que leur rémunération est actuellement uniquement liée à un acte de vente ou de location. En Grande-Bretagne par exemple, les agents de l'immobilier peuvent être rémunérés pour des services qui accompagnent l'acte commercial.
Pour fixer dans le marbre les règles de la profession, les agents de la FNAIM demandent que la loi Hoguet, dépoussiérée, soit introduite dans le code de la consommation, afin que la règlementation "s'applique de façon uniforme à tout transaction intervenant sur le territoire français".
Philippe Audras, président de la FNAIM, affirme que ces demandes ne sont pas motivées par la nécessité de défendre un pré carré mais se justifient par la protection du consommateur.
Environ 600.000 biens immobiliers anciens sont traités chaque année en France. Près de la moitié des opérations sont réalisées par des agents immobiliers et environ 40% par des particuliers. Le reste des transactions est entre les mains de notaires ou de marchands de biens. Les agents immobiliers demandent que ces professions soient assujetties aux mêmes critères financiers que la leur.
Alors qu'aujourd'hui n'importe qui peut devenir agent immobilier, l'idée est de contrôler l'accès à la profession avec un diplôme qui pourrait être au minimum de bac +4, indique-t-on dans le milieu professionnel.
Au cours ce congrès, qui sera clôturé par la secrétaire d'Etat au Logement, Marie-Noëlle Lienemann, les agents immobiliers vont donc tenter de moderniser leur statut devenu obsolète.
Régi par la loi Hoguet de 1970, le statut des professionnels de l'immobilier - 8.000 agences FNAIM en France - n'est plus adapté à l'arrivée des concurrents européens et à l'internet, qui permet de contracter des mandats de vente ou de location en ligne.
Sans vouloir modifier totalement la loi, les agents immobiliers souhaitent des adaptations. La loi Hoguet est la plus stricte de ce type en Europe mais c'est également celle qui protège le mieux le consommateur, explique-t-on à la FNAIM. Ainsi, en Allemagne, les agents immobiliers ne sont pas tenus de disposer de garantie financière pour couvrir les dépôts.
"Nous ne voulons pas assouplir la loi mais la moderniser et nous voulons que tous les intervenants opérant sur le marché français, soit par l'internet, soit en direct, soient logés à la même enseigne pour qu'il n'y ait pas de distorsion de concurrence", indique la FNAIM.
Outre l'égalité de traitement, les agents souhaitent pouvoir facturer des services annexes à un acte de vente, comme des déménagements ou des démarches administratives, alors que leur rémunération est actuellement uniquement liée à un acte de vente ou de location. En Grande-Bretagne par exemple, les agents de l'immobilier peuvent être rémunérés pour des services qui accompagnent l'acte commercial.
Pour fixer dans le marbre les règles de la profession, les agents de la FNAIM demandent que la loi Hoguet, dépoussiérée, soit introduite dans le code de la consommation, afin que la règlementation "s'applique de façon uniforme à tout transaction intervenant sur le territoire français".
Philippe Audras, président de la FNAIM, affirme que ces demandes ne sont pas motivées par la nécessité de défendre un pré carré mais se justifient par la protection du consommateur.
Environ 600.000 biens immobiliers anciens sont traités chaque année en France. Près de la moitié des opérations sont réalisées par des agents immobiliers et environ 40% par des particuliers. Le reste des transactions est entre les mains de notaires ou de marchands de biens. Les agents immobiliers demandent que ces professions soient assujetties aux mêmes critères financiers que la leur.