Les annonces immobilières se développent sur le web. Quels sont les atouts dInternet ? Quels sont les biens les plus recherchés sur le web ? Le point avec Jean-Fabrice Matthieu, directeur général de seloger.com, premier site français de diffusion dannonces immobilières.
Batiactu : Quelle est sa spécificité de sologer.com par rapport aux autres sites dannonces immobilières ?
Jean-Fabrice Matthieu : Nous ne travaillons quavec des professionnels de limmobilier, car les biens qui sont dans le circuit particulier le sont également la plupart du temps dans le circuit pro. Nous sommes aujourdhui premier avec plus d1,2 million dannonces sur nos sites (seloger.com et immostreet.com, ndlr) et 1,213 million de visiteurs uniques (en janvier, ndlr). Nous enregistrons également le plus fort temps passé et le plus grand nombre de pages vues : 18 min et 43 pages vues par visiteur, alors que le numéro 2 est à 4 min et 11 pages vues par visiteur.
Batiactu : Comment expliquez-vous ce succès ?
J.-F. M. : Le ressort de la croissance sexplique par le fait que la société a su sengager clairement auprès des professionnels de limmobilier. Nous avons 12.000 agences clientes. Les agents immobiliers ont en effet compris que la valeur ajoutée du Web est considérable. Ils sont en train de basculer leur budget sur Internet.
Batiactu : Justement, quels sont les atouts dInternet ?
J.-F. M. : Tout dabord, cest lergonomie, qui permet de trier les annonces parmi une très grosse base de données représentative de loffre. Internet est ainsi beaucoup plus adapté que le papier. Ce média permet également lutilisation doutils, comme les alertes e-mails qui permettent dêtre informé des derniers biens mis en ligne...
Autre avantage : Internet ne ferme pas. Cest ouvert tous les jours alors que le journal se périme. Et puis cela facilite la vie des agences. Avant, les hebdos sortaient tous les jeudis. Les agences recevaient donc un pic dappels ce jour-là. Grâce à Internet le flux de contacts sest lissé, et elles sont plus disponibles pour répondre aux appels. Cest un gros avantage.
Beaucoup de fonctionnalités agréables et utiles se développent.
Batiactu : Quels sont les derniers outils mis en place ?
J.-F. M. : La visite virtuelle et lenvironnement 3D se développent bien. Cest une demande très forte de la part des Internautes : 65% dentre eux citent en effet les photos et la visite virtuelle comme un facteur déclenchant de la consultation. On a franchi un col : toutes les agences sy mettent. Elles comprennent que celui qui franchit la porte de leur agence est ainsi beaucoup plus qualifié.
Nous avons également ajouté un certain nombre de possibilités comme la cartographie, afin de géolocaliser le bien, que lon rattache à un code postal ou à un métro. Nous proposons également la possibilité de visualiser graphiquement lévolution des prix de limmobilier.
Batiactu : Combien dannonces sont-elles mises à jour quotidiennement ?
J.-F. M. : Nos annonces sont mises à jour en permanence. On a constitué des passerelles avec des éditeurs de logiciels et des agences pour permettre cette mise à jour automatique des biens.
Batiactu : Quels sont les biens les plus prisés sur le Net ?
J.-F. M. : Le deux pièces de 80 m2 a pas mal daficionados. Cela reflète la demande du monde réel. Le portefeuille a également tendance à être davantage fourni en province, loffre étant moins dense à Paris.
Batiactu : Entre les locations et les ventes, quest-ce qui marche le mieux ?
J.-F. M. : Ce sont les ventes, avec 85% des annonces. Cela ne représente pas le nombre de transactions, mais une bonne partie des locations se fait de gré à gré, et narrive jamais sur le marché. Et puis pour un agent immobilier, louer un bien représente autant de temps en termes de visites que vendre un bien. Alors sur le web, les agences vont privilégier les ventes.
Batiactu : Toutes les régions sont elles concernées par la recherche sur Internet ?
J.-F. M. : Notre pénétration croît partout en France. Aucune zone nest épargnée par ce phénomène. Quels que soient les coins de France, à Paris ou dans la Creuse, Internet simpose comme le moyen le plus pertinent pour rechercher un bien.
Batiactu : Peut-on dresser un profil type des visiteurs de sites immobiliers ?
J.-F. M. : Cest assez représentatif de lInternaute en général, cest-à-dire des CSP + et des jeunes. 62% de laudience a plus de 35 ans, et 35% plus de 45 ans.
Batiactu : Comment vont évoluer les sites immobiliers ?
J.-F. M. : Nous allons développer toujours plus de cartographies, de géolocalisation. Ce sont des tendances lourdes. La visite virtuelle va également encore se déployer. Nous allons aller vers toujours plus de segmentation des biens, de loffre. Seloger.com va notamment développer une activité bien de prestige, tout en maintenant une conquête forte sur tous les plans.
Jean-Fabrice Matthieu : Nous ne travaillons quavec des professionnels de limmobilier, car les biens qui sont dans le circuit particulier le sont également la plupart du temps dans le circuit pro. Nous sommes aujourdhui premier avec plus d1,2 million dannonces sur nos sites (seloger.com et immostreet.com, ndlr) et 1,213 million de visiteurs uniques (en janvier, ndlr). Nous enregistrons également le plus fort temps passé et le plus grand nombre de pages vues : 18 min et 43 pages vues par visiteur, alors que le numéro 2 est à 4 min et 11 pages vues par visiteur.
Batiactu : Comment expliquez-vous ce succès ?
J.-F. M. : Le ressort de la croissance sexplique par le fait que la société a su sengager clairement auprès des professionnels de limmobilier. Nous avons 12.000 agences clientes. Les agents immobiliers ont en effet compris que la valeur ajoutée du Web est considérable. Ils sont en train de basculer leur budget sur Internet.
Batiactu : Justement, quels sont les atouts dInternet ?
J.-F. M. : Tout dabord, cest lergonomie, qui permet de trier les annonces parmi une très grosse base de données représentative de loffre. Internet est ainsi beaucoup plus adapté que le papier. Ce média permet également lutilisation doutils, comme les alertes e-mails qui permettent dêtre informé des derniers biens mis en ligne...
Autre avantage : Internet ne ferme pas. Cest ouvert tous les jours alors que le journal se périme. Et puis cela facilite la vie des agences. Avant, les hebdos sortaient tous les jeudis. Les agences recevaient donc un pic dappels ce jour-là. Grâce à Internet le flux de contacts sest lissé, et elles sont plus disponibles pour répondre aux appels. Cest un gros avantage.
Beaucoup de fonctionnalités agréables et utiles se développent.
Batiactu : Quels sont les derniers outils mis en place ?
J.-F. M. : La visite virtuelle et lenvironnement 3D se développent bien. Cest une demande très forte de la part des Internautes : 65% dentre eux citent en effet les photos et la visite virtuelle comme un facteur déclenchant de la consultation. On a franchi un col : toutes les agences sy mettent. Elles comprennent que celui qui franchit la porte de leur agence est ainsi beaucoup plus qualifié.
Nous avons également ajouté un certain nombre de possibilités comme la cartographie, afin de géolocaliser le bien, que lon rattache à un code postal ou à un métro. Nous proposons également la possibilité de visualiser graphiquement lévolution des prix de limmobilier.
Batiactu : Combien dannonces sont-elles mises à jour quotidiennement ?
J.-F. M. : Nos annonces sont mises à jour en permanence. On a constitué des passerelles avec des éditeurs de logiciels et des agences pour permettre cette mise à jour automatique des biens.
Batiactu : Quels sont les biens les plus prisés sur le Net ?
J.-F. M. : Le deux pièces de 80 m2 a pas mal daficionados. Cela reflète la demande du monde réel. Le portefeuille a également tendance à être davantage fourni en province, loffre étant moins dense à Paris.
Batiactu : Entre les locations et les ventes, quest-ce qui marche le mieux ?
J.-F. M. : Ce sont les ventes, avec 85% des annonces. Cela ne représente pas le nombre de transactions, mais une bonne partie des locations se fait de gré à gré, et narrive jamais sur le marché. Et puis pour un agent immobilier, louer un bien représente autant de temps en termes de visites que vendre un bien. Alors sur le web, les agences vont privilégier les ventes.
Batiactu : Toutes les régions sont elles concernées par la recherche sur Internet ?
J.-F. M. : Notre pénétration croît partout en France. Aucune zone nest épargnée par ce phénomène. Quels que soient les coins de France, à Paris ou dans la Creuse, Internet simpose comme le moyen le plus pertinent pour rechercher un bien.
Batiactu : Peut-on dresser un profil type des visiteurs de sites immobiliers ?
J.-F. M. : Cest assez représentatif de lInternaute en général, cest-à-dire des CSP + et des jeunes. 62% de laudience a plus de 35 ans, et 35% plus de 45 ans.
Batiactu : Comment vont évoluer les sites immobiliers ?
J.-F. M. : Nous allons développer toujours plus de cartographies, de géolocalisation. Ce sont des tendances lourdes. La visite virtuelle va également encore se déployer. Nous allons aller vers toujours plus de segmentation des biens, de loffre. Seloger.com va notamment développer une activité bien de prestige, tout en maintenant une conquête forte sur tous les plans.
Se loger.com en bref
Issu de la société France Télématique Diffusion fondée en 1992, le groupe Seloger a pris la virage Internet dès 1996, avec la création du premier site dédié aux petites annonces immobilières en ligne : seloger.com. Après sêtre séparé de Promovacances fin 2001, la société sest concentrée sur limmobilier. Elle a racheté Immostreet en 2002. «Et depuis, cest la folle aventure avec une progression rapide et lintroduction en Bourse fin 2006, selon Jean-Fabrice Matthieu. Seloger.com est aujourdhui la première capitalisation boursière Internet en France (hors FAI). Et le premier site dannonces immobilières».
Issu de la société France Télématique Diffusion fondée en 1992, le groupe Seloger a pris la virage Internet dès 1996, avec la création du premier site dédié aux petites annonces immobilières en ligne : seloger.com. Après sêtre séparé de Promovacances fin 2001, la société sest concentrée sur limmobilier. Elle a racheté Immostreet en 2002. «Et depuis, cest la folle aventure avec une progression rapide et lintroduction en Bourse fin 2006, selon Jean-Fabrice Matthieu. Seloger.com est aujourdhui la première capitalisation boursière Internet en France (hors FAI). Et le premier site dannonces immobilières».