Plusieurs centaines d'agents de l'Environnement ont manifesté mardi à Paris pour défendre leurs salaires, déversant dans la Seine de la fluorescéine, un colorant non-toxique servant à dépister les pollutions aquatiques.
Des agents de l'Environnement ont manifesté mardi dans la Capitale afin de défendre leurs salaires, déversant dans la Seine de la fluorescéine, un colorant non-toxique servant à dépister les pollutions aquatiques.
«La reconnaissance des compétences passe par la revalorisation des statuts», proclamait la banderole de tête. Les organisateurs (FSU, CGT, Unsa, CGC et Solidaires) ont revendiqué un millier de manifestants, acheminés par une vingtaine de cars.
«La reconnaissance des compétences passe par la revalorisation des statuts», proclamait la banderole de tête. Les organisateurs (FSU, CGT, Unsa, CGC et Solidaires) ont revendiqué un millier de manifestants, acheminés par une vingtaine de cars.
«Nos métiers sont très techniques, avec des prises de risques sur le terrain», a déclaré Simon Lefèvre, garde-moniteur de 28 ans au Parc national des Cévennes (Gard et Lozère). Son salaire s'élève à 1.081 euros par mois et est complété par 700 euros de primes mais non prises en compte pour calculer la retraite. «On travaille de jour comme de nuit", avec des "moyens techniques faibles" malgré une grosse "technicité (du travail) dans les domaines scientifiques et juridiques», a ajouté Michel Lamprecht, garde-chasse de 48 ans en Savoie.
Le directeur de cabinet du ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, devait recevoir une délégation à la mi-journée.
