Selon le dernier baromètre Guy Hoquet - Ifop, publié ce jeudi, les Français continuent d'avoir une mauvaise opinion de la profession d'agent immobilier, à 68%. Comment l'expliquer ? Y a-t-il des points positifs ? Détails de l'étude.
Plus de deux tiers des Français continuent à avoir une mauvaise opinion de l'agent immobilier, à 68%, selon le baromètre Guy Hoquet l'Immobilier - IFOP sur la perception de la profession, publié ce jeudi. L'année dernière, lors de la première édition de cette étude, ils avaient répondu de même à 66%. Cela ne s'arrange toujours pas sur le front du manque de proximité et d'implication dans la vie locale. Pour Guy Hoquet, dont les propos sont repris dans un communiqué, "Ces résultats témoignent malheureusement des pratiques de certains agents qui desservent l'ensemble de la profession." Et d'ajouter : "Il ne tient qu'à nous, professionnels de l'immobilier de veiller quotidiennement à apporter une qualité de service à la hauteur des missions qui nous sont confiées" , une position adoptée par son réseau affirme-t-il.
Les qualités d'un bon agent immobilier pour les Français
Principales demandes des Français concernant l'agent immobilier : en tout premier lieu, le fait d'être un repère, quelqu'un sur qui ils peuvent compter à chaque étape de leur projet immobilier. L'étude note ainsi que "58 % des Français exigent avant tout de leur agent immobilier qu'il se montre efficace dans la recherche de solutions adaptées à leurs attentes". Notamment dans un contexte aussi incertain qu'aujourd'hui. Qualité essentielle également que les Français attendent du professionnel, le fait qu'il soit capable de les informer sur "les prix du marché et la législation en vigueur". La première étant également "l'expression d'un besoin de réassurance et de professionnalisme en période de crise."
Pour le réseau Guy Hoquet : "Au terme d'une année particulièrement difficile pour le secteur et malgré un déficit d'image qui perdure, la profession est appréciée pour sa disponibilité et ses compétences professionnelles, qualités clés en temps de crise." Ainsi, "rassurer les Français en leur apportant des conseils et des repères fiables, tel est le principal enseignement à tirer de cette étude qui met les réseaux immobiliers au défi de mieux répondre aux attentes de leurs clients".
Banquiers et assureurs en perte de vitesse
Effet de crise ? Le baromètre Guy Hoquet - IFOP précise que la cote de popularité des agents immobiliers s'est finalement maintenue depuis l'année dernière, alors que celles des banquiers et des assureurs se sont effondrées. Pour les premiers, c'est carrément la douche froide. Ainsi, "58 % des personnes interrogées ont une mauvaise opinion des banquiers en juin 2009". En 2008, ils étaient 51% à avoir une bonne opinion de cette profession ! Quant aux assureurs, ils perdent 3 points d'opinions favorables par rapport à juin 2008 avec seulement 42% des Français affirmant aujourd'hui avoir une bonne image de ce métier. A noter enfin que les professions juridiques elles, conservent 67% d'opinions favorables pour les notaires et 65% pour les avocats.