Batiactu : A l'origine de ce projet, aviez-vous prévu de rencontrer des obstacles voire des affaires ?
Bruno Vieillefosse :
Sur ce chantier de taille, prétendre qu'il n'y ait jamais d'obstacles serait présomptueux. Il s'agit d'un projet considérable du ministère de La Défense. Ce n'est pas complètement anodin. Déjà récemment, nous les avons surmontés. Et il y en aura encore… C'est une question de sérénité et de persévérance. Et nous essayons justement en ce moment de faire preuve de sérénité et de persévérance.

 

Batiactu : Dans cette période tourmentée, quelles sont vos relations avec le groupe de BTP Bouygues ?
Bruno Vieillefosse :
Les relations avec Bouygues ne sont pas affectées, ce sont des relations entre partenaires publics et privés. Chacun y défend ses intérêts. Nous cherchons nous le meilleur rapport qualité prix alors qu'eux cherchent à viser leurs charges. C'est une confrontation claire et saine, qui existait avant cette période difficile. Nous ne sommes pas naïfs, il suffit juste de trouver un bon équilibre…

 

Batiactu : Justement, qu'est-ce qui a pesé dans le choix de Bouygues ?
Bruno Vieillefosse :
Le choix s'est fait avec une simplicité biblique… C'est pour cette raison que je suis d'une sérénité totale sur le fond des choses. Si nous avions eu trois offres presque équivalentes, cela nous aurait mis dans un certain embarras. Pour rappel, le processus d'évaluation était très large, composé de neuf commissions, et le processus a été limpide.

 

Nous avons eu de la part d'un candidat une offre de bonne qualité mais chère, et ensuite nous avons eu une offre pas chère mais de qualité moyenne. Puis, nous avons eu une offre légèrement moins chère que la précédente mais de bonne qualité à la fois architecturale, fonctionnelle, technique. Ce n'était pas la meilleure des trois, mais il s'agissait de la moins chère des trois.

 

Nous avons choisi cette dernière offre, qui répondait globalement à l'ensemble de nos critères économiques et fonctionnels. Le choix du candidat Bouygues a été très simple, tout le monde peut regarder dans le détail : il n'y a pas de contestation possible.

« Au total, nous attendons plus de 700 M€ de ces 12 emprises parisiennes »


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