Pour répondre aux besoins du commerce, le magasin "Vive Le Jardin", à Saint-Dié des-Vosges, s'est agrandi d'une construction d'une surface 1020 m2 et d'une hauteur sous plafond de 4 à 7 m, soit environ 5 000 m3.
Cette extension est revêtue d'un bardage métallique double peau, intégrant 40 mm d'isolant, et possède une façade vitrée (simple vitrage) qui coulisse afin que les clients puissent accéder aux produits exposés à l'extérieur. Elle doit conserver un taux d'humidité intérieure élevé pour la conservation des fleurs ; une contrainte d'exploitation renforcée par le fait que ce volume doit être chauffé la journée à 17 °C pendant onze heures, et à 12 °C la nuit et les jours de fermeture.
Le bâtiment existant est chauffé par des aérothermes à eau chaude alimentés par une chaufferie gaz naturel.
Celle-ci n'était cependant pas assez puissante pour alimenter de nouveaux aérothermes et pas assez vaste pour accueillir une nouvelle chaudière. Pour trouver la solution la plus appropriée, M. Fonmose, gérant de la jardinerie, a fait appel à l'entreprise de chauffage, ventilation, climatisation, plomberie Brocard, son installateur habituel.
Totalement nouveaux sur le marché français, les premiers aérothermes gaz naturel à condensation ont été installés à Saint-Dié-des-Vosges, dans le magasin "Vive Le Jardin". L'accord parfait entre plantations et techniques respectueuses de l'environnement.
Un rendement de 105 %
Sur la base du plan de l'extension, l'entreprise Brocard a conseillé l'installation d'aérothermes à air intégrant un brûleur gaz naturel. Elle a simulé le fonctionnement de trois types d'aérothermes et a fait les
propositions suivantes à son client :
- pose d'aérothermes standard, tout ou rien, rendement nominal 91 % ;
- pose d'aérothermes modulants, rendement nominal 94,5 %, avec un surcoût d'investissement de 20 % par rapport au matériel standard ;
- pose d'aérothermes modulants à condensation, rendement nominal 105 %, avec un surcoût d'investissement de 30 % par rapport au matériel standard.
L'installation retenue se compose de quatre aérothermes modulants à condensation, 32 kW à ventouse avec sortie en toiture et à soufflage horizontal. Ils sont implantés à 3 m de hauteur.
Les condensats sont évacués vers l'extérieur. "L'utilisation de ces aérothermes PCO, de marque Generfeu, diminue le coût énergétique annuel de 30 à 50 % par rapport à des aérothermes traditionnels, souligne Michael Herman, directeur de l'entreprise Brocard. Au-delà du rendement de l'appareil, la performance provient aussi de la réduction importante de la stratification dans le local chauffé." De plus, les émissions de NOx de ces aérothermes sont inférieures à 30 ppm.
Un choix bien en phase avec la volonté de respecter l'environnement que l'on peut s'attendre à trouver dans une jardinerie.
"Certains maîtres d'ouvrage ne choisissent pas la condensation à cause du surinvestissement. Ils font un mauvais calcul car les consommations d'énergie sont nettement moindres avec la condensation, et le retour sur investissement peut être de deux ou trois ans, estime Michael Herman. Evidemment, il est plus facile
de convaincre un client comme M. Fonmose qui est à la fois investisseur et gestionnaire."
Une démarche écologique
Ces aérothermes à condensation fonctionnent selon le même principe qu'une chaudière à condensation, l'eau étant remplacée par de l'air, avec récupération de la chaleur latente dans les fumées des gaz de combustion.
Le brûleur modulant (de 30 à 100 %) à prémélange permet une adaptation continue de la puissance, limitant les cycles de marche-arrêt (ce qui prolonge la durée de vie des corps de chauffe). L'aérotherme envoie de l'air chaud à une température de soufflage peu élevée (de 32 à 40 °C) ; la ventilation
avec un débit d'air supérieur engendre un brassage plus important et contribue à l'homogénéité de la température dans le local à chauffer. De ce fait, la stratification s'effectue moins rapidement. Ainsi, la température au plafond est de 19 °C au lieu de 28 °C, d'où des déperditions nettement moindres. Ces aérothermes n'ont donc pas besoin d'être associés à des déstratificateurs, qui sont de plus sonores (60 dB(a)),
impliquent davantage de main-d'oeuvre, consomment de l'électricité.
Autre innovation par rapport à des aérothermes classiques, chaque unité possède une régulation numérique intégrée, reliée à une commande à distance par un bus et pouvant disposer d'une liaison à une GTC.
Les plages de fonctionnement et les niveaux de température sont programmés sur ce chrono-thermostat.
Les intervenants :
Maître d'ouvrage : M. Fonmose, gérant du magasin "Vivre le Jardin" - 88100 St-Dié-des-Vosges
Installateur : Entreprise Brocard - 88100 St-Dié-des-Vosges
Constructeur :Generfeu - 69390 Vernaisson
Cet article est extrait du n°60 de Vecteur Gaz - Revue de Gaz de France-Cegibat pour les Bureaux d'études.
Pour tout renseignement concernant cet article ou la revue Vecteur Gaz vous pouvez adresser un message à Cegibat.
Cegibat - L'information-Conseil de Gaz de France pour les professionnels du bâtiment.
www.cegibat.fr
Le bâtiment existant est chauffé par des aérothermes à eau chaude alimentés par une chaufferie gaz naturel.
Celle-ci n'était cependant pas assez puissante pour alimenter de nouveaux aérothermes et pas assez vaste pour accueillir une nouvelle chaudière. Pour trouver la solution la plus appropriée, M. Fonmose, gérant de la jardinerie, a fait appel à l'entreprise de chauffage, ventilation, climatisation, plomberie Brocard, son installateur habituel.
Totalement nouveaux sur le marché français, les premiers aérothermes gaz naturel à condensation ont été installés à Saint-Dié-des-Vosges, dans le magasin "Vive Le Jardin". L'accord parfait entre plantations et techniques respectueuses de l'environnement.
Un rendement de 105 %
Sur la base du plan de l'extension, l'entreprise Brocard a conseillé l'installation d'aérothermes à air intégrant un brûleur gaz naturel. Elle a simulé le fonctionnement de trois types d'aérothermes et a fait les
propositions suivantes à son client :
- pose d'aérothermes standard, tout ou rien, rendement nominal 91 % ;
- pose d'aérothermes modulants, rendement nominal 94,5 %, avec un surcoût d'investissement de 20 % par rapport au matériel standard ;
- pose d'aérothermes modulants à condensation, rendement nominal 105 %, avec un surcoût d'investissement de 30 % par rapport au matériel standard.
L'installation retenue se compose de quatre aérothermes modulants à condensation, 32 kW à ventouse avec sortie en toiture et à soufflage horizontal. Ils sont implantés à 3 m de hauteur.
Les condensats sont évacués vers l'extérieur. "L'utilisation de ces aérothermes PCO, de marque Generfeu, diminue le coût énergétique annuel de 30 à 50 % par rapport à des aérothermes traditionnels, souligne Michael Herman, directeur de l'entreprise Brocard. Au-delà du rendement de l'appareil, la performance provient aussi de la réduction importante de la stratification dans le local chauffé." De plus, les émissions de NOx de ces aérothermes sont inférieures à 30 ppm.
Un choix bien en phase avec la volonté de respecter l'environnement que l'on peut s'attendre à trouver dans une jardinerie.
"Certains maîtres d'ouvrage ne choisissent pas la condensation à cause du surinvestissement. Ils font un mauvais calcul car les consommations d'énergie sont nettement moindres avec la condensation, et le retour sur investissement peut être de deux ou trois ans, estime Michael Herman. Evidemment, il est plus facile
de convaincre un client comme M. Fonmose qui est à la fois investisseur et gestionnaire."
Une démarche écologique
Ces aérothermes à condensation fonctionnent selon le même principe qu'une chaudière à condensation, l'eau étant remplacée par de l'air, avec récupération de la chaleur latente dans les fumées des gaz de combustion.
Le brûleur modulant (de 30 à 100 %) à prémélange permet une adaptation continue de la puissance, limitant les cycles de marche-arrêt (ce qui prolonge la durée de vie des corps de chauffe). L'aérotherme envoie de l'air chaud à une température de soufflage peu élevée (de 32 à 40 °C) ; la ventilation
avec un débit d'air supérieur engendre un brassage plus important et contribue à l'homogénéité de la température dans le local à chauffer. De ce fait, la stratification s'effectue moins rapidement. Ainsi, la température au plafond est de 19 °C au lieu de 28 °C, d'où des déperditions nettement moindres. Ces aérothermes n'ont donc pas besoin d'être associés à des déstratificateurs, qui sont de plus sonores (60 dB(a)),
impliquent davantage de main-d'oeuvre, consomment de l'électricité.
Autre innovation par rapport à des aérothermes classiques, chaque unité possède une régulation numérique intégrée, reliée à une commande à distance par un bus et pouvant disposer d'une liaison à une GTC.
Les plages de fonctionnement et les niveaux de température sont programmés sur ce chrono-thermostat.
Les intervenants :
Maître d'ouvrage : M. Fonmose, gérant du magasin "Vivre le Jardin" - 88100 St-Dié-des-Vosges
Installateur : Entreprise Brocard - 88100 St-Dié-des-Vosges
Constructeur :Generfeu - 69390 Vernaisson
Cet article est extrait du n°60 de Vecteur Gaz - Revue de Gaz de France-Cegibat pour les Bureaux d'études.
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