Le futur métro interne de l'aéroport de Paris Charles-de-Gaulle (Roissy), le CDGVal reliera les trois aérogares en huit minutes. Son ouverture est prévue pour l'automne 2006.
Aéroports de Paris dévoile son projet de métro interne ! Métro automatique, le CDGval permettra de relier gratuitement les trois terminaux de l'aéroports, les gares RER et TGV ainsi que les parcs de stationnement répartis sur stations, le tout en huit minutes. Un gain de temps considérable, puisque la liaison en bus s'effectue aujourd'hui en 25 minutes !
«Nos aérogares sont relativement éloignées les unes des autres», a noté Pierre Graff, président d'ADP. Et de rappeler que Roissy s'étend sur 3.250 hectares, contre 1.200 hectares pour Londres-Heathrow, par exemple ou 2.400 sur l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol.
Mais si ce projet doit faciliter les déplacements de «140.000 passagers par jour», Pierre Graff a déclaré également penser aux «75.000 personnes qui travaillent sur la plate-forme». En fonction du développement de Roissy, le réseau pourrait d'ailleurs s'étendre: «c'est une première ligne, je n'exclus pas que d'ici 10 à 15 ans, on soit amené à en construire d'autres», a ainsi déclaré Pierre Graff.
Cette navette reprend une partie des travaux qui avaient déjà été menés par ADP dans le cadre d'un premier projet, le SK-6000, définitivement abandonné en juin 1999. Démarré fin 2003, les travaux ont coûté 145 millions d'euros à ADP. Quant aux coûts de fonctionnement, ils s'élèvent quant à eux «à près de 4 millions d'euros», selon Loïc Rocard, maître d'ouvrage délégué du projet.
Développé par Siemens Transportation Systems (ex-Matra Transport), ce système automatique, qui équipe déjà des villes de Lille, Toulouse et Rennes ou l'aéroport de Chicago, sera géré par une quarantaine d'agents du groupe Keolis, numéro 1 mondial du secteur.
CDGVal fait partie des investissements prévus par ADP sur la période 2006-2010, dont le montant total s'élève à 2,5 milliards d'euros.
«Nos aérogares sont relativement éloignées les unes des autres», a noté Pierre Graff, président d'ADP. Et de rappeler que Roissy s'étend sur 3.250 hectares, contre 1.200 hectares pour Londres-Heathrow, par exemple ou 2.400 sur l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol.
Mais si ce projet doit faciliter les déplacements de «140.000 passagers par jour», Pierre Graff a déclaré également penser aux «75.000 personnes qui travaillent sur la plate-forme». En fonction du développement de Roissy, le réseau pourrait d'ailleurs s'étendre: «c'est une première ligne, je n'exclus pas que d'ici 10 à 15 ans, on soit amené à en construire d'autres», a ainsi déclaré Pierre Graff.
Cette navette reprend une partie des travaux qui avaient déjà été menés par ADP dans le cadre d'un premier projet, le SK-6000, définitivement abandonné en juin 1999. Démarré fin 2003, les travaux ont coûté 145 millions d'euros à ADP. Quant aux coûts de fonctionnement, ils s'élèvent quant à eux «à près de 4 millions d'euros», selon Loïc Rocard, maître d'ouvrage délégué du projet.
Développé par Siemens Transportation Systems (ex-Matra Transport), ce système automatique, qui équipe déjà des villes de Lille, Toulouse et Rennes ou l'aéroport de Chicago, sera géré par une quarantaine d'agents du groupe Keolis, numéro 1 mondial du secteur.
CDGVal fait partie des investissements prévus par ADP sur la période 2006-2010, dont le montant total s'élève à 2,5 milliards d'euros.
