Pierre Graff, le président d'ADP, annoncera «d'ici environ deux mois» s'il a l'intention ou non de procéder à la destruction totale, puis à la reconstruction, de la jetée d'embarquement du terminal 2E de l'aéroport parisien de Roissy-Charles-de-Gaulle.
«Nous n'excluons aucune des deux solutions», a expliqué Pierre Graff, dans un entretien au Figaro paru jeudi : «reconstruction totale ou partielle». «Je rendrai publique d'ici environ deux mois la solution retenue», a-t-il annoncé.
Une partie de la jetée d'embarquement du terminal 2E de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle s'est effondrée le 23 mai 2004, faisant 4 morts et 3 blessés. L'ensemble du bâtiment, composé de trois parties distinctes dont la jetée d'embarquement, a représenté pour ADP un investissement de 650 millions d'euros. Le coût de chacune des deux options est semblable, selon M. Graff qui l'estime à «un peu plus d'une centaine de millions d'euros». «La destruction complète est plus coûteuse», a-t-il toutefois nuancé. «La démolition intégrale de la voûte puis sa reconstruction serait (...) plus longue et plus perturbatrice en terme de fonctionnement», a-t-il observé. M. Graff évalue à deux ans et demi la durée de cette option, et à six mois de moins la destruction partielle du bâtiment et sa consolidation. Pour faire son choix, le président d'ADP s'appuiera sur «un oeil externe, un bureau extérieur à ADP». «Nous confronterons notre analyse à celle du rapport Berthier», du nom de la mission d'enquête administrative qui rendra publiques ses conclusions mardi, a-t-il ajouté.
«Les propositions retenues devront être présentées en priorité au collège d'experts diligenté par le tribunal de grande instance et le tribunal administratif», a-t-il dit. «C'est sur la base de ces avis et des investigations que nous menons en interne que je soumettrai mes propositions au conseil d'administration d'ADP», a-t-il ajouté. Interrogé sur l'annonce dans la presse d'éventuelles mises en examen, notamment chez ADP, M. Graff s'est déclaré «serein».
Une partie de la jetée d'embarquement du terminal 2E de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle s'est effondrée le 23 mai 2004, faisant 4 morts et 3 blessés. L'ensemble du bâtiment, composé de trois parties distinctes dont la jetée d'embarquement, a représenté pour ADP un investissement de 650 millions d'euros. Le coût de chacune des deux options est semblable, selon M. Graff qui l'estime à «un peu plus d'une centaine de millions d'euros». «La destruction complète est plus coûteuse», a-t-il toutefois nuancé. «La démolition intégrale de la voûte puis sa reconstruction serait (...) plus longue et plus perturbatrice en terme de fonctionnement», a-t-il observé. M. Graff évalue à deux ans et demi la durée de cette option, et à six mois de moins la destruction partielle du bâtiment et sa consolidation. Pour faire son choix, le président d'ADP s'appuiera sur «un oeil externe, un bureau extérieur à ADP». «Nous confronterons notre analyse à celle du rapport Berthier», du nom de la mission d'enquête administrative qui rendra publiques ses conclusions mardi, a-t-il ajouté.
«Les propositions retenues devront être présentées en priorité au collège d'experts diligenté par le tribunal de grande instance et le tribunal administratif», a-t-il dit. «C'est sur la base de ces avis et des investigations que nous menons en interne que je soumettrai mes propositions au conseil d'administration d'ADP», a-t-il ajouté. Interrogé sur l'annonce dans la presse d'éventuelles mises en examen, notamment chez ADP, M. Graff s'est déclaré «serein».