Les députés ont voté en deuxième lecture, le projet de loi dorientation sur lénergie, marqué par ladoption dune nouvelle réglementation sur léolien favorisant les grandes installations.
Dans la nuit de mardi à mercredi, le texte a été adopté par 26 voix de lUMP contre 9 voix de la gauche et 2 abstentions UDF. Le projet de loi doit désormais retourner devant les sénateurs. Pour faire face à lenvolée des prix du pétrole, que le ministre de lIndustrie, Patrick Devedjian, a qualifié de «tendance lourde», le texte donne le feu vert au lancement du réacteur nucléaire de 3e génération, EPR, et met laccent sur une meilleure maîtrise de lénergie et la promotion des énergies renouvelables.
Parmi les principales innovations du texte : la création de certificats dénergie. Ces certificats seront délivrés aux fournisseurs délectricité, de gaz et de fioul domestique qui réaliseront des économies dénergie. En cas déchec, ils devront acquitter «une pénalité libératoire par kilowattheure» ou acheter un certificat. Les députés PS, PCF, Verts et UDF ont jugé que le projet nétait pas à la hauteur des enjeux. François Dosé (PS) a estimé que ce projet avait «esquivé les véritable défis». Selon Daniel Paul (PCF), malgré des «points de convergence», notamment sur le nucléaire, le texte «joue petit bras». Tout en reconnaissant que «le discours est vertueux sur les objectifs», Jean Dionis du Séjour (UDF), a déclaré que le texte navait «pas pris la mesure des enjeux, des risques et des turbulences qui sont devant nous».
Les quatre formations se sont également retrouvées pour fustiger lamendement de Patrick Ollier (UMP), Serge Poignant (UMP) et Jean-Pierre Nicolas (UMP) sur léolien, principal changement apporté par les députés en deuxième lecture. Cet amendement remplace le plafond actuel de 12 mégawatts par un seuil de 20 mégawatts, pour bénéficier dune obligation dachat délectricité à un tarif relativement élevé par EDF. Il prévoit aussi une implantation dans des zones identifiées par le préfet. Ces deux mesures visent à privilégier les grandes structures et à protéger les paysages. Pour les structures existantes, lobligation de rachat est maintenue. Ce maintien sappliquera aussi aux installations «pour lesquelles un dossier complet de demande de permis de construire a été déposé et un certificat dobligation dachat» a été «délivré au plus tard deux années après la publication de la présente loi». PS, Verts, PCF et UDF qui ont majoritairement voté contre cette disposition, sont tombés daccord sur lidée de supprimer le plafond de 12 mégawatts mais ils ont critiqué son remplacement par un seuil. LAssemblée a aussi voté une série damendements visant à encourager le développement de lhydroélectricité.
Parmi les principales innovations du texte : la création de certificats dénergie. Ces certificats seront délivrés aux fournisseurs délectricité, de gaz et de fioul domestique qui réaliseront des économies dénergie. En cas déchec, ils devront acquitter «une pénalité libératoire par kilowattheure» ou acheter un certificat. Les députés PS, PCF, Verts et UDF ont jugé que le projet nétait pas à la hauteur des enjeux. François Dosé (PS) a estimé que ce projet avait «esquivé les véritable défis». Selon Daniel Paul (PCF), malgré des «points de convergence», notamment sur le nucléaire, le texte «joue petit bras». Tout en reconnaissant que «le discours est vertueux sur les objectifs», Jean Dionis du Séjour (UDF), a déclaré que le texte navait «pas pris la mesure des enjeux, des risques et des turbulences qui sont devant nous».
Les quatre formations se sont également retrouvées pour fustiger lamendement de Patrick Ollier (UMP), Serge Poignant (UMP) et Jean-Pierre Nicolas (UMP) sur léolien, principal changement apporté par les députés en deuxième lecture. Cet amendement remplace le plafond actuel de 12 mégawatts par un seuil de 20 mégawatts, pour bénéficier dune obligation dachat délectricité à un tarif relativement élevé par EDF. Il prévoit aussi une implantation dans des zones identifiées par le préfet. Ces deux mesures visent à privilégier les grandes structures et à protéger les paysages. Pour les structures existantes, lobligation de rachat est maintenue. Ce maintien sappliquera aussi aux installations «pour lesquelles un dossier complet de demande de permis de construire a été déposé et un certificat dobligation dachat» a été «délivré au plus tard deux années après la publication de la présente loi». PS, Verts, PCF et UDF qui ont majoritairement voté contre cette disposition, sont tombés daccord sur lidée de supprimer le plafond de 12 mégawatts mais ils ont critiqué son remplacement par un seuil. LAssemblée a aussi voté une série damendements visant à encourager le développement de lhydroélectricité.