A l'occasion d'un colloque à Montpellier sur «le devenir des grands sites pollués par les métaux», Patrick Jacquemin a déclaré mercredi que 3.886 sites pollués ont été recensés en France par la Drire et le ministère de l'Environnement.
3.886 : tel est le nombre de sites pollués en France selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'Energie (Ademe). Parmi les sites à risques, figurent notamment les sites de la fonderie de MetalEurop à Noyelles-Godault (Pas-de-Calais), de la mine d'or de Salsigne, près de Carcassonne (Aude), ou d'AZF à Toulouse.
Il s'agit «de sites miniers, d'anciens sites de traitement des déchets, de fabrication de batteries ou de pièces métalliques, des stations essence ou d'anciennes usines à gaz» qui présentent des risques pour l'environnement et la santé, a précisé Patrick Jacquemin (Ademe).
D'après ce dernier, les métaux contenus dans ces sols (arsenic, sélénium, mercure, plomb, cadmium, zinc, cuivre?) «font courir des risques pour la qualité de l'eau des rivières ou des nappes phréatiques, la qualité de l'air et la santé des gens».
Organisé par l'Ademe pour le Languedos-Roussillon, le colloque sur «le devenir des grands sites pollués par les métaux» vise à présenter les solutions pour réhabiliter ces nombreux sites, présents en France mais et en Europe.
Parmi les solutions, l'Ademe retient notamment la «phytoremédiation», ou l'utilisation de plantes sélectionnées en fonction de la composition des sols et des polluants présents, qui permettrait de réhabiliter ces sols et de maîtriser les risques de pollution. En Belgique, des saules ont ainsi été plantés pour nettoyer les sols.
A Salsigne, des «végétaux stockeurs» (graminées et légumineuses) ont également été réimplantés sur 50 hectares de sols pollués par l'arsenic, après démolition des bâtiments industriels, confinement étanche des déchets et drainage souterrain. Selon ses initiateurs, un couvert végétal dense serait en train de se développer et l'arsenic serait désormais stocké dans les racines des végétaux.
Il s'agit «de sites miniers, d'anciens sites de traitement des déchets, de fabrication de batteries ou de pièces métalliques, des stations essence ou d'anciennes usines à gaz» qui présentent des risques pour l'environnement et la santé, a précisé Patrick Jacquemin (Ademe).
D'après ce dernier, les métaux contenus dans ces sols (arsenic, sélénium, mercure, plomb, cadmium, zinc, cuivre?) «font courir des risques pour la qualité de l'eau des rivières ou des nappes phréatiques, la qualité de l'air et la santé des gens».
Organisé par l'Ademe pour le Languedos-Roussillon, le colloque sur «le devenir des grands sites pollués par les métaux» vise à présenter les solutions pour réhabiliter ces nombreux sites, présents en France mais et en Europe.
Parmi les solutions, l'Ademe retient notamment la «phytoremédiation», ou l'utilisation de plantes sélectionnées en fonction de la composition des sols et des polluants présents, qui permettrait de réhabiliter ces sols et de maîtriser les risques de pollution. En Belgique, des saules ont ainsi été plantés pour nettoyer les sols.
A Salsigne, des «végétaux stockeurs» (graminées et légumineuses) ont également été réimplantés sur 50 hectares de sols pollués par l'arsenic, après démolition des bâtiments industriels, confinement étanche des déchets et drainage souterrain. Selon ses initiateurs, un couvert végétal dense serait en train de se développer et l'arsenic serait désormais stocké dans les racines des végétaux.
