DÉCRYPTAGE. Le projet de loi de Finances 2025 consacre une baisse du budget de l'Ademe, et donc une réduction de l'enveloppe allouée au Fonds chaleur. Une décision qui a du mal à passer auprès des professionnels de l'énergie. Ceux-ci obtiennent malgré tout une petite victoire juridique sur un article spécifique du PLF.


La pilule a du mal à passer. Dans son projet de loi de Finances 2025, le gouvernement de Michel Barnier prévoit de faire tomber le budget de l'Ademe de 1,37 milliard à 900 millions d'euros. La première victime de cette décision étant le Fonds chaleur, doté de 820 millions d'euros cette année : "L'écart est d'environ 300 millions d'euros entre l'enveloppe du Fonds chaleur pour 2024 et celle pour 2025", a admis la ministre de la Transition écologique et de l'Énergie, Agnès Pannier-Runacher, lors de la présentation du budget de son ministère à la presse.

 

 

Certes, Roquelaure s'est dit "attaché à ce dispositif qui présente le meilleur coût par tonne de CO2 abattu" et assure qu'il ne s'agit là que d'"ordres de grandeur" qui seront précisés lors de l'examen parlementaire du PLF. La documentation budgétaire affirme par ailleurs que "le Fonds chaleur continuera de soutenir la production de chaleur renouvelable et de récupération dans les territoires pour l'habitat collectif, le tertiaire et l'industrie, en mettant l'accent sur les projets les plus efficients".

 

Un outil efficace économiquement et écologiquement

 

Il n'empêche : les acteurs de l'énergie se disent "extrêmement" inquiets. "Le budget présenté par Madame la ministre confirme la très forte diminution des moyens d'intervention de l'Ademe, alors même que le Fonds chaleur reste
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