Près de 200 acquéreurs de logements vendus sur plans et artisans ont manifesté samedi à Strasbourg devant le siège dun promoteur immobilier en faillite. Leurs logements, payés à 80% pour certains, ne sont pas terminés et les travaux accusent des mois de retard.
Les logements de la résidence «Villa lEden» ont comme une allure de paradis perdu. Le promoteur immobilier Brun Habitat, qui gérait ce projet à Schweighouse-sur-Moder (Bas-Rhin), a été placé en liquidation judiciaire, laissant derrière lui la résidence réalisée à seulement 35% avec un an de retard, alors que les acquéreurs ont pourtant payé 70% des biens. Aussi, samedi, ces derniers ont-ils manifesté devant le siège du promoteur à Strasbourg, accompagné de près de 200 autres acquéreurs et artisans floués par le promoteur.
Au total, 117 foyers ont acquis auprès de Brun Habitat des logements inachevés à ce jour dans six communes alsaciennes. Samedi, ils ont été soutenus par plusieurs élus locaux. Tel Eddie Erb, maire de la commune dOberschaeffolsheim, dans laquelle 11 logements payés à 80% par leurs acquéreurs auraient du être terminés il y a un an et demi. A ce jour, les travaux ne sont achevés quà 55%. Le maire est venu soutenir les manifestants afin dappeler le législateur «à modifier la loi sur les contrats VEFA (vente en létat futur)». En effet, celle-ci ne prévoit pas de garantie obligatoire dachèvement. «Elle permet à des promoteurs peu scrupuleux de jouer avec largent du particulier», explique Eddie Erb.
Après la liquidation judiciaire immédiate prononcée le 20 août par la première chambre commerciale saisie par le parquet, deux liquidateurs ont été désignés. Ils devront déterminer létendue des dégâts pour les acquéreurs et les artisans ayant travaillé sur les projets, et les conditions dans lesquelles le promoteur avait créé de nombreuses sociétés civiles immobilières (SCI) autour de son groupe.
Au total, 117 foyers ont acquis auprès de Brun Habitat des logements inachevés à ce jour dans six communes alsaciennes. Samedi, ils ont été soutenus par plusieurs élus locaux. Tel Eddie Erb, maire de la commune dOberschaeffolsheim, dans laquelle 11 logements payés à 80% par leurs acquéreurs auraient du être terminés il y a un an et demi. A ce jour, les travaux ne sont achevés quà 55%. Le maire est venu soutenir les manifestants afin dappeler le législateur «à modifier la loi sur les contrats VEFA (vente en létat futur)». En effet, celle-ci ne prévoit pas de garantie obligatoire dachèvement. «Elle permet à des promoteurs peu scrupuleux de jouer avec largent du particulier», explique Eddie Erb.
Après la liquidation judiciaire immédiate prononcée le 20 août par la première chambre commerciale saisie par le parquet, deux liquidateurs ont été désignés. Ils devront déterminer létendue des dégâts pour les acquéreurs et les artisans ayant travaillé sur les projets, et les conditions dans lesquelles le promoteur avait créé de nombreuses sociétés civiles immobilières (SCI) autour de son groupe.