Ebéniste de formation, Alain Niepceron s'est éloigné, un temps, de sa passion pour devenir disquaire. Revenu à ses premières amours, il a aujourd'hui peaufiné son art en apprenant la maîtrise du travail des métaux. Portrait.
Bois, acier ou zinc, aucun de ces trois matériaux ne résiste à Alain Niepceron qui a décidé de les réunir dans des œuvres mixtes. "Pour moi, les contrastes sont essentiels. C’est pour cela que j’ai eu envie d’associer des supports différents. J’ai par exemple créé une bibliothèque dont le pied est en acier et les étagères en merisier". Le résultat est à la hauteur du défi : surprenant. "Les reflets de l’acier se mêlent à l’odeur puissante du merisier, pour le plus grand plaisir de nos sens.
Un parcours inhabituel
Sa triple étiquette, Alain Niepceron l’a acquise sur le tard : "Malgré ma formation de menuisier, je me suis retrouvé il y a quinze ans... dans l’industrie du disque classique. Et oui ! Je suis aussi mélomane et je chante même, à mes heures perdues. Responsable des ventes pendant plusieurs années, il s’est finalement retrouvé sans travail après la fermeture de la boutique dans laquelle il travaillait.
Pour autant, il ne s’est pas laissé abattre : "C’était l’occasion de revenir à mes premières amours : le travail manuel. Je me suis donc inscrit à une formation professionnelle en métallerie chez les Compagnons du devoir afin d’apprendre le travail de l’acier. J’avais déjà de bonnes connaissances du zinc et des autres métaux de couverture. Plus jeune, j’avais en effet travaillé trois ans chez un charpentier. Avec tous ces atouts en poche, il a décidé de monter une entreprise pour travailler l’acier, le bois et le zinc : "l’atelier des 3".
Des projets dictés par la passion
Du mobilier aux projets de plus grande envergure, Alain Niepceron touche à tout : "Depuis deux ans, j’ai la chance de pouvoir sélectionner davantage les chantiers sur lesquels je travaille, qu’ils soient publics ou pour des particuliers. Le dernier s’est déroulé à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire). Je devais aménager une place en créant un grand portail, quatorze candélabres et une fontaine en acier Corten. Un produit utilisé depuis peu dans le bâtiment mais qu’Alain Niepceron connaît bien et qui se couvre de rouille, entraînant des reflets magnifiques : "Dignes d’une forêt d’automne, selon lui, sans pour autant attaquer le métal.
Prochain objectif de cet artisan : dégoter un nouveau projet mais cette fois-ci, à l’étranger. Pour cela, il compte sur le salon Maison & Objet qui aura lieu en octobre prochain à Paris : "Peut-être l’occasion de signer un contrat avec des clients russes, du Moyen-Orient ou d’Europe du nord..."
Un parcours inhabituel
Sa triple étiquette, Alain Niepceron l’a acquise sur le tard : "Malgré ma formation de menuisier, je me suis retrouvé il y a quinze ans... dans l’industrie du disque classique. Et oui ! Je suis aussi mélomane et je chante même, à mes heures perdues. Responsable des ventes pendant plusieurs années, il s’est finalement retrouvé sans travail après la fermeture de la boutique dans laquelle il travaillait.
Pour autant, il ne s’est pas laissé abattre : "C’était l’occasion de revenir à mes premières amours : le travail manuel. Je me suis donc inscrit à une formation professionnelle en métallerie chez les Compagnons du devoir afin d’apprendre le travail de l’acier. J’avais déjà de bonnes connaissances du zinc et des autres métaux de couverture. Plus jeune, j’avais en effet travaillé trois ans chez un charpentier. Avec tous ces atouts en poche, il a décidé de monter une entreprise pour travailler l’acier, le bois et le zinc : "l’atelier des 3".
Des projets dictés par la passion
Du mobilier aux projets de plus grande envergure, Alain Niepceron touche à tout : "Depuis deux ans, j’ai la chance de pouvoir sélectionner davantage les chantiers sur lesquels je travaille, qu’ils soient publics ou pour des particuliers. Le dernier s’est déroulé à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire). Je devais aménager une place en créant un grand portail, quatorze candélabres et une fontaine en acier Corten. Un produit utilisé depuis peu dans le bâtiment mais qu’Alain Niepceron connaît bien et qui se couvre de rouille, entraînant des reflets magnifiques : "Dignes d’une forêt d’automne, selon lui, sans pour autant attaquer le métal.
Prochain objectif de cet artisan : dégoter un nouveau projet mais cette fois-ci, à l’étranger. Pour cela, il compte sur le salon Maison & Objet qui aura lieu en octobre prochain à Paris : "Peut-être l’occasion de signer un contrat avec des clients russes, du Moyen-Orient ou d’Europe du nord..."
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