Les sidérurgistes espagnol Aceralia et luxembourgeois Arbed ont demandé conjointement au français Usinor de modifier les termes de l'Offre publique d'échange (OPE) devant créer Newco, numéro un mondial de l'acier.
"Arbed et Acéralia ont approché ensemble Usinor pour discuter une révision des parités d'échange dans le cadre du projet de fusion des trois groupes en vue de créer Newco", ont annoncé les deux sidérurgistes dans un communiqué commun.
Usinor avait le premier annoncé le demande d'Aceralia (qui a été suivie de celle d'Arbed), et exprimé sa "surprise" vendredi plus tôt dans la matinée. "Nous sommes vivement surpris que des accords signés il y a plusieurs mois soient remis en cause à quelques jours de la fin du processus" d'examen du projet de fusion qui se déroule à Bruxelles, a déclaré un porte-parole du groupe français à l'AFP. "Nous sommes aussi surpris qu'Arbed suive Aceralia sur ce terrain", a-t-il poursuivit.
"Nous regarderons ce qu'ils demandent, mais nous rappellons que nous sommes également engagés avec nos actionnaires et que nous ne pouvons modifier du jour au lendemain les termes de nos engagements", a rajouté le porte-parole.
Selon les modalités initiales du projet, hors participations croisées et actions d'autocontrôle, les actionnaires actuels d'Usinor détiendraient 56,5% du capital du nouveau groupe, ceux d'Arbed 23,4% et ceux d'Aceralia 20,1%.
Les demandes d'Aceralia, si elles aboutissaient, pourraient réduire la part d'Usinor dans le nouvel ensemble baptisé provisoirement Newco ou l'obliger à payer une soulte qui en renchérirait le prix.
Les trois groupes doivent fusionner l'ensemble de leurs activités par échanges d'actions pour former le numéro un mondial de l'acier, avec un chiffre d'affaires estimé de près de 30 milliards d'euros et plus de 110.000 salariés.
Cette renégociation des termes de l'OPE ne devrait pas avoir de conséquences sur l'examen à Bruxelles du projet de fusion des trois sidérurgistes européens. L'avis de la Commission européenne sur la fusion des groupes sidérurgiques Usinor (France), Arbed (Luxembourg), et Aceralia (Espagne) est toujours prévu mercredi, même si deux des partenaires entendent renégocier les conditions de leur participation à l'opération, a-t-on indiqué vendredi à la Commission européenne.
Usinor avait le premier annoncé le demande d'Aceralia (qui a été suivie de celle d'Arbed), et exprimé sa "surprise" vendredi plus tôt dans la matinée. "Nous sommes vivement surpris que des accords signés il y a plusieurs mois soient remis en cause à quelques jours de la fin du processus" d'examen du projet de fusion qui se déroule à Bruxelles, a déclaré un porte-parole du groupe français à l'AFP. "Nous sommes aussi surpris qu'Arbed suive Aceralia sur ce terrain", a-t-il poursuivit.
"Nous regarderons ce qu'ils demandent, mais nous rappellons que nous sommes également engagés avec nos actionnaires et que nous ne pouvons modifier du jour au lendemain les termes de nos engagements", a rajouté le porte-parole.
Selon les modalités initiales du projet, hors participations croisées et actions d'autocontrôle, les actionnaires actuels d'Usinor détiendraient 56,5% du capital du nouveau groupe, ceux d'Arbed 23,4% et ceux d'Aceralia 20,1%.
Les demandes d'Aceralia, si elles aboutissaient, pourraient réduire la part d'Usinor dans le nouvel ensemble baptisé provisoirement Newco ou l'obliger à payer une soulte qui en renchérirait le prix.
Les trois groupes doivent fusionner l'ensemble de leurs activités par échanges d'actions pour former le numéro un mondial de l'acier, avec un chiffre d'affaires estimé de près de 30 milliards d'euros et plus de 110.000 salariés.
Cette renégociation des termes de l'OPE ne devrait pas avoir de conséquences sur l'examen à Bruxelles du projet de fusion des trois sidérurgistes européens. L'avis de la Commission européenne sur la fusion des groupes sidérurgiques Usinor (France), Arbed (Luxembourg), et Aceralia (Espagne) est toujours prévu mercredi, même si deux des partenaires entendent renégocier les conditions de leur participation à l'opération, a-t-on indiqué vendredi à la Commission européenne.
