L'entreprise de construction L-P Baltic, qui employait uniquement des ouvriers lettons, a finalement décidé d'abandonner son chantier bloqué depuis trois mois par les syndicats suédois.
Le chantier concernait la construction d'une école à Vaxholm, dans la région de Stockholm. L'entreprise lettone Laval und Partneri Ltd (L-P Baltic), qui employait uniquement des ouvriers lettons, pratiquait des prix plus bas que les entreprises de bâtiment suédoises, mais payait aussi à ses ouvriers des salaires bien inférieurs à ceux pratiqués en Suède.
Selon Byggnads, la fédération suédoise des ouvriers du bâtiment, qui a perturbé le chantier depuis début novembre, certains de ces ouvriers lettons recevaient 35 couronnes suédoises de l'heure (3,90 euros) alors que le salaire moyen à Stockholm dans cette branche est, selon la fédération, de 140 couronnes (15,50 euros) en moyenne.
Pour contraindre cette entreprise à signer la convention collective suédoise du bâtiment et à payer des salaires au niveau de ceux pratiqués dans le pays, Byggnads a rapidement été soutenu par d'autres syndicats dans son blocage du chantier.
L'affaire a été portée en justice, mais en décembre un tribunal du travail suédois a autorisé le blocage, estimant que les actions syndicales "ne (pouvaient) être vues comme contraires aux bonnes pratiques du marché du travail".
Le tribunal a demandé à l'entreprise lettone de respecter les conventions collectives suédoises, tandis que de son côté la direction de L-P Baltic a affirmé qu'elle respectait les accords en vigueur en Lettonie.
Dénonçant le blocage comme une atteinte à la libre concurrence et à la libre circulation de la main-d'oeuvre au sein de l'UE, elle a tenu bon avant finalement d'abandonner le chantier au bout d'un peu plus de trois mois.
"Nous sommes désolés que les choses se soient passées ainsi", a déclaré à l'AFP Gunnar Ericsson, un délégué de Byggnads qui a indiqué que son syndicat avait signé des accords avec une centaine de compagnies étrangères.
Selon les médias suédois, le chantier est tellement en retard que l'école ne sera pas prête pour la rentrée 2005-2006, au mois d'août.
Le Premier ministre letton Aigars Kalvitis a saisi en décembre la Commission européenne pour lui demander d'examiner cette affaire. Il a aussi rencontré son homologue suédois Goeran Persson à ce sujet.
"Cela ne cadre pas avec ce qu'on nous avait promis avant d'entrer dans l'UE", a déclaré à l'agence suédoise TT un porte-parole de M. Kalvitis.
Selon Byggnads, la fédération suédoise des ouvriers du bâtiment, qui a perturbé le chantier depuis début novembre, certains de ces ouvriers lettons recevaient 35 couronnes suédoises de l'heure (3,90 euros) alors que le salaire moyen à Stockholm dans cette branche est, selon la fédération, de 140 couronnes (15,50 euros) en moyenne.
Pour contraindre cette entreprise à signer la convention collective suédoise du bâtiment et à payer des salaires au niveau de ceux pratiqués dans le pays, Byggnads a rapidement été soutenu par d'autres syndicats dans son blocage du chantier.
L'affaire a été portée en justice, mais en décembre un tribunal du travail suédois a autorisé le blocage, estimant que les actions syndicales "ne (pouvaient) être vues comme contraires aux bonnes pratiques du marché du travail".
Le tribunal a demandé à l'entreprise lettone de respecter les conventions collectives suédoises, tandis que de son côté la direction de L-P Baltic a affirmé qu'elle respectait les accords en vigueur en Lettonie.
Dénonçant le blocage comme une atteinte à la libre concurrence et à la libre circulation de la main-d'oeuvre au sein de l'UE, elle a tenu bon avant finalement d'abandonner le chantier au bout d'un peu plus de trois mois.
"Nous sommes désolés que les choses se soient passées ainsi", a déclaré à l'AFP Gunnar Ericsson, un délégué de Byggnads qui a indiqué que son syndicat avait signé des accords avec une centaine de compagnies étrangères.
Selon les médias suédois, le chantier est tellement en retard que l'école ne sera pas prête pour la rentrée 2005-2006, au mois d'août.
Le Premier ministre letton Aigars Kalvitis a saisi en décembre la Commission européenne pour lui demander d'examiner cette affaire. Il a aussi rencontré son homologue suédois Goeran Persson à ce sujet.
"Cela ne cadre pas avec ce qu'on nous avait promis avant d'entrer dans l'UE", a déclaré à l'agence suédoise TT un porte-parole de M. Kalvitis.