L'association polonaise des constructeurs de routes (OIGD) vient de demander à la Commission européenne de prendre des mesures anti-dumping contre le groupe China Overseas Engineering Group (COVEC), qui a remporté deux appels d'offres en Pologne.
«Nous constatons que l'offre déposée par le consortium chinois contient un prix nettement inférieur à la valeur de la commande, ce qui constitue un acte de concurrence déloyale», a déclaré l'association polonaise des constructeurs de routes (OIGD) à la Commission européenne, demandant également des mesures anti-dumping envers le groupe China Overseas Engineering Group (COVEC).
En effet, la Pologne réalise actuellement un vaste programme de construction d'autoroutes et de routes. L'objectif étant de disposer d'ici à juin 2012, d'un réseau de 1.800 km d'autoroutes afin de pouvoir accueillir l'Euro-2012 de football.
Mais le «gâteau financier» à partager est énorme. Varsovie dispose ainsi dans un programme national de construction de routes pour 2008-2012 de 27,5 milliards d'euros, dont près d'un tiers vient des fonds structurels de l'UE.
Ainsi, selon l'association, le groupe Chinois a proposé 318,7 millions d'euros, soit 48% de ce que prévoyait l'investisseur dans son devis et le montant était également inférieur de 23% à la deuxième offre la moins chère. «Il est inadmissible d'accepter que des entreprises en dehors de l'UE qui profitent de subventions de leur pays concurrencent des entreprises sur le marché commun», ajoute l'association.
En effet, la Pologne réalise actuellement un vaste programme de construction d'autoroutes et de routes. L'objectif étant de disposer d'ici à juin 2012, d'un réseau de 1.800 km d'autoroutes afin de pouvoir accueillir l'Euro-2012 de football.
Mais le «gâteau financier» à partager est énorme. Varsovie dispose ainsi dans un programme national de construction de routes pour 2008-2012 de 27,5 milliards d'euros, dont près d'un tiers vient des fonds structurels de l'UE.
Ainsi, selon l'association, le groupe Chinois a proposé 318,7 millions d'euros, soit 48% de ce que prévoyait l'investisseur dans son devis et le montant était également inférieur de 23% à la deuxième offre la moins chère. «Il est inadmissible d'accepter que des entreprises en dehors de l'UE qui profitent de subventions de leur pays concurrencent des entreprises sur le marché commun», ajoute l'association.
