Au terme de vingt-deux heures de discussions entre le syndicat de branche IG BAU et le patronat, un accord salarial a finalement été trouvé mardi matin dans le secteur allemand du bâtiment.
Selon l'AFP, l'accord prévoit une hausse de salaires de 3,2% à partir du 1er septembre, suivie d'une hausse supplémentaire de 2,4% à partir du 1er avril 2003. Une prime mensuelle de 75 euros est également prévue pour les mois de juin à août de cette année.
Le médiateur entre les deux parties, l'homme politique chrétien-démocrate Heiner Geissler, a estimé que cet accord était très satisfaisant. Le négociateur de IG BAU, Dietmar Schaefer, a estimé pour sa part qu'il s'agissait d'un "compromis acceptable". "Sans notre grève et le fort engagement de nos collègues, cela n'aurait pas été possible", a-t-il ajouté.
Le syndicat se félicite en particulier de ce que la première partie de l'accord revient à une augmentation de 2,7% en termes réels.
Le syndicat réclamait à l'origine une revalorisation annuelle de 4,5% pour les quelque 850.000 salariés du secteur. Les employeurs, dans un premier temps, avaient fait une offre de 3% de hausse pour cette année et 2,1% pour l'année prochaine.
Suite à l'accord, la grève sera arrêtée à partir de mercredi, précise le syndicat, qui doit encore organiser un vote pour consulter ses membres sur l'accord. Sa commission salariale doit se réunir le 3 juillet.
La grève aura ainsi duré neuf jours, un peu moins que celle organisée en mai par le puissant syndicat IG Metall. Mais le secteur du bâtiment, accablé par huit ans de récession, n'a pas les reins aussi solides que la puissante industrie métallurgique, et IG BAU avait été très critiqué pour son intransigeance alors que le BTP vient de traverser huit ans de récession.
Le médiateur entre les deux parties, l'homme politique chrétien-démocrate Heiner Geissler, a estimé que cet accord était très satisfaisant. Le négociateur de IG BAU, Dietmar Schaefer, a estimé pour sa part qu'il s'agissait d'un "compromis acceptable". "Sans notre grève et le fort engagement de nos collègues, cela n'aurait pas été possible", a-t-il ajouté.
Le syndicat se félicite en particulier de ce que la première partie de l'accord revient à une augmentation de 2,7% en termes réels.
Le syndicat réclamait à l'origine une revalorisation annuelle de 4,5% pour les quelque 850.000 salariés du secteur. Les employeurs, dans un premier temps, avaient fait une offre de 3% de hausse pour cette année et 2,1% pour l'année prochaine.
Suite à l'accord, la grève sera arrêtée à partir de mercredi, précise le syndicat, qui doit encore organiser un vote pour consulter ses membres sur l'accord. Sa commission salariale doit se réunir le 3 juillet.
La grève aura ainsi duré neuf jours, un peu moins que celle organisée en mai par le puissant syndicat IG Metall. Mais le secteur du bâtiment, accablé par huit ans de récession, n'a pas les reins aussi solides que la puissante industrie métallurgique, et IG BAU avait été très critiqué pour son intransigeance alors que le BTP vient de traverser huit ans de récession.