La stratégie des déplacements vers ou à partir du Stade de France repose sur les transports en commun et fonctionne bien, a indiqué Michel Macary, un des architectes du stade. Pour lui, l'accident de samedi relève d'un afflux inhabituel d'autocars.

« Quand il y a un grand match, la plupart des gens viennent par les transports en commun, […] notamment le RER », a indiqué Michel Macary. Dans le cas de l'accident de samedi soir, le « cas de figure est semble-t-il différent », a-t-il ajouté. La « demande de places de bus était plus importante que les besoins sur lesquels nous avons travaillé » lors de la construction.

 

« La Coupe du Monde s'est bien déroulée, le Stade de France est très souvent plein et il n'y a jamais eu de difficultés. La facilité avec laquelle le stade se vide à la fin d'un match est souvent portée à notre crédit, comme la reprise rapide de la fluidité du trafic », a ajouté l'architecte du stade, avec Aymeric Zublena, Michel Regembal et Claude Constantini.

 

Les deux personnes tuées et les 11 blessés dans l'accident de RER de samedi étaient venus par autobus, pour supporter leur club lillois. Actuellement, la préfecture du Nord n'a qu'un stade provisoire trop petit et, en attendant son nouveau stade dont les travaux démarrent cet été, joue ses matchs de gala à Paris.

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