DIAPORAMA. Le défi est toujours de taille lorsqu'il s'agit de proposer un logement adapté aux besoins d'une personne handicapée. A Brie-Comte-Robert, une famille s'est lancée dans un projet de démolition-reconstruction afin de disposer d'une maison où chacun peut vivre confortablement. Visite.
Un accident de moto. Un accident de vie. A la suite de cet événement, une famille a dû faire face au changement engendré par cette situation. Rien de simple bien sûr. Attachée à leur vie à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne), cette famille ne voulait pas forcément quitter son quotidien. De plus, disposant d'un terrain et d'une maison, elle s'est heurtée à plusieurs questions : doit-on rénover ? Déménager ? Finalement, le choix fut tout autre puisqu'elle a opté pour la démolition-reconstruction. "Le coût d'une rénovation est aussi élevé que la construction d'une maison neuve", souligne John Bout, dirigeant de la société Maisons Auton'home, marque adaptée des maisons Barbey Maillard.
Une fois la décision prise, le projet fut lancé. Première étape pour le moins importante : déterminer les besoins. "La famille voulait de grands volumes, beaucoup de lumière, et bien sûr des circulations faciles. Pour accéder à cette requête, nous avons dû demander une dérogation pour dépasser légèrement l'emprise au sol initiale", raconte John Bout. Pour favoriser les déplacements, tous les seuils ont été encastrés : "Nous sommes entre 2 et 3 mm", note le dirigeant. Quant à l'aménagement intérieur, plusieurs solutions ont été proposées : "Par exemple, pour la cuisine, l'idée d'un îlot central a été évoquée. Nous avons également discuté de la disposition du canapé, de la télé ou encore du lit. Fallait-il qu'il soit alimenté en électricité ? etc", développe le dirigeant de la société Maisons Auton'home. Pour être sûr que le logement soit bien adapté, et notamment à la personne handicapée, des tests ont été réalisés dans un appartement thérapeutique : "A ce stade, nous définissons les hauteurs, les distances en fonction du fauteuil et de la personne", précise John Bout.
Barre de maintien et douche agrandie pour la salle de bains
Aujourd'hui, la famille habite dans une maison R+1 avec en rez-de-chaussée une cuisine ouverte sur un salon, une suite parentale avec salle-bains entièrement accessible au fauteuil avec des barres de maintien pour se transférer sur les toilettes. En outre, un élévateur a été aménagé dans le cellier afin de pouvoir grimper aux chambres des enfants. Ainsi, l'étage bénéficie de trois chambres dont certaines avec des portes coulissantes et un bureau. Il aura fallu plus d'un an pour que ce projet d'environ 200 m2 voit le jour, et un budget avoisinant entre 1.600 et 1.900 euros TTC/m2 qui ne comprend pas toutefois la cuisine et l'engazonnement du terrain.
Une maison adapatée aux besoins
A Brie-Comte-Robert (77), une famille s'est lancée dans un projet de démolition-reconstruction.
Un extérieur adapté
L'idée du projet était de proposer de grands volumes et de grandes baies.
Entrée de la maison
La maison s'organise en R+1. Afin d'accéder à l'étage, les occupants ont mis un élévateur.
Un élévateur pour accéder à l'étage
Un élévateur a été aménagé pour pouvoir grimper à l'étage où se trouvent trois chambres.
Cuisine avec îlot
Une cuisine ouverte et spacieuse a été aménagée. Elle n'a pas nécessité l'ajustement des meubles.
Salon
L'espace a été pensé de manière à pouvoir circuler facilement.
A l'étage, les chambres
L'étage bénéficie de trois chambres dont certaines avec des portes coulissantes et un bureau.
Salle de bains parentale
La salle de bains a été aménagée pour accueillir un fauteuil.
Les toilettes
Les toilettes ont des barres de maintien afin de permettre le transfert.
Client : privé
Constructeur : Maisons Auton'Home
Surface : environ 200 m2
Début des travaux : 2011
Fin des travaux : 2012
Budget : 1.600 et 1.900 euros TTC/m2, cuisine et engazonnement du terrain non compris