C'est l'un des casse-tête des Espagnols. L'accès au logement sera l'une des priorités absolues du nouveau gouvernement socialiste avec la création d'un ministère du Logement, le premier spécifiquement consacré à cette question depuis le retour de la démocratie dans le pays en 1975.
"C'est essentiel (qu'il y en ait un). S'il y a un objectif en matière sociale, prioritaire pour moi, c'est le logement" en raison de la flambée de ses prix, a affirmé le prochain chef de l'exécutif socialiste, José Luis Rodriguez Zapatero, dans un entretien dimanche au quotidien madrilène El Pais.
Il a d'ailleurs fait savoir qu'un "plan de choc" pour faciliter l'accès au logement sera approuvé lors du premier conseil des ministres qu'il présidera.
Le prix moyen des logements neufs en Espagne a bondi de 120% depuis la fin 1996 et certains, comme Miguel Sebastian, chargé de la coordination du programme économique des socialistes, estime qu'il "existe une bulle immobilière".
"S'il y a un problème qui revient toujours dans les conversations chaque fois que je sors dans la rue, que je rencontre des gens, surtout des jeunes et des familles ayant de faibles revenus, c'est celui du logement", a renchéri M. Rodriguez Zapatero.
C'est pour cela qu'il diminuera de 2% les dépenses courantes de l'Etat afin de dynamiser entre autres les investissements dans les logements sociaux.
Interrogé par l'AFP, le secrétaire général de l'Association des Promoteurs immobiliers et Entrepreneurs (APCE), Manuel Marti, a jugé "positive" la création d'un ministère du Logement. "On donne enfin à cette question l'importance qu'elle mérite", a-t-il dit.
La politique en matière de logement est l'une des compétences de l'Etat qui a été transférée aux régions autonomes du pays. Le rôle de ce nouveau ministère devrait être essentiellement, selon lui, "de favoriser des accords" avec les régions et les municipalités pour faire baisser les tarifs des terrains à bâtir qui représentent dans certains cas 50% du prix du logement.
La ruée des Espagnols sur l'immobilier a été motivée par l'effondrement des taux d'intérêts hypothécaires (actuellement de 4 à 5% contre 16% au début des années 90), qui a accompagné l'entrée de l'Espagne dans la zone euro, et une forte création d'emplois (4,5 millions depuis 1996).
De fait, la demande dans la construction est devenue l'un des moteurs de la croissance économique en Espagne, une des plus élevées de l'Union européenne (+2,4% en 2003).
Actuellement, un Espagnol consacre en moyenne 40% de ses revenus au remboursement d'un emprunt hypothécaire. Dans des cas comme Madrid, ce pourcentage monte à 60%.
"Il n'est donc pas étonnant que les jeunes retardent leur départ du domicile familial et que le taux démographique de l'Espagne reste l'un des plus bas au monde", commente un économiste d'une importance caisse d'épargne sous le couvert de l'anonymat.
Pour remédier à cette situation, les socialistes ont également promis pendant la campagne électorale de porter à 20% le pourcentage des logements en régime de location contre 9% actuellement. Selon des estimations officielles, plus de 1,5 million de logements sont inoccupés en Espagne.
Il a d'ailleurs fait savoir qu'un "plan de choc" pour faciliter l'accès au logement sera approuvé lors du premier conseil des ministres qu'il présidera.
Le prix moyen des logements neufs en Espagne a bondi de 120% depuis la fin 1996 et certains, comme Miguel Sebastian, chargé de la coordination du programme économique des socialistes, estime qu'il "existe une bulle immobilière".
"S'il y a un problème qui revient toujours dans les conversations chaque fois que je sors dans la rue, que je rencontre des gens, surtout des jeunes et des familles ayant de faibles revenus, c'est celui du logement", a renchéri M. Rodriguez Zapatero.
C'est pour cela qu'il diminuera de 2% les dépenses courantes de l'Etat afin de dynamiser entre autres les investissements dans les logements sociaux.
Interrogé par l'AFP, le secrétaire général de l'Association des Promoteurs immobiliers et Entrepreneurs (APCE), Manuel Marti, a jugé "positive" la création d'un ministère du Logement. "On donne enfin à cette question l'importance qu'elle mérite", a-t-il dit.
La politique en matière de logement est l'une des compétences de l'Etat qui a été transférée aux régions autonomes du pays. Le rôle de ce nouveau ministère devrait être essentiellement, selon lui, "de favoriser des accords" avec les régions et les municipalités pour faire baisser les tarifs des terrains à bâtir qui représentent dans certains cas 50% du prix du logement.
La ruée des Espagnols sur l'immobilier a été motivée par l'effondrement des taux d'intérêts hypothécaires (actuellement de 4 à 5% contre 16% au début des années 90), qui a accompagné l'entrée de l'Espagne dans la zone euro, et une forte création d'emplois (4,5 millions depuis 1996).
De fait, la demande dans la construction est devenue l'un des moteurs de la croissance économique en Espagne, une des plus élevées de l'Union européenne (+2,4% en 2003).
Actuellement, un Espagnol consacre en moyenne 40% de ses revenus au remboursement d'un emprunt hypothécaire. Dans des cas comme Madrid, ce pourcentage monte à 60%.
"Il n'est donc pas étonnant que les jeunes retardent leur départ du domicile familial et que le taux démographique de l'Espagne reste l'un des plus bas au monde", commente un économiste d'une importance caisse d'épargne sous le couvert de l'anonymat.
Pour remédier à cette situation, les socialistes ont également promis pendant la campagne électorale de porter à 20% le pourcentage des logements en régime de location contre 9% actuellement. Selon des estimations officielles, plus de 1,5 million de logements sont inoccupés en Espagne.