Le fondateur d'Emmaüs est sorti de Matignon " heureux d'avoir été entendu " sur le dossier de la lutte contre l'exclusion et de la pauvreté.
" Il n'y a pas de temps perdu à parler avec ceux qui sont élus, qui prennent des décisions, qui ont des responsabilités ", a déclaré le défenseur des mal-logés à l'issu de son entretien avec le premier ministre. " Je suis heureux de la façon dont nous avons été entendus ".
A la suite d'une " visite surprise ", le 4 novembre, au bidonville de Choisy-le-Roi, dans le Val-de-Marne, l'abbé Pierre avait stigmatisé le gouvernement et plus particulièrement la politique de Nicolas Sarkozy, accusé de faire une loi " contre les pauvres ". Il s'était dit " indigné " du manque de lutte contre l'exclusion et avait proposé un amendement au texte de loi.
Cet amendement, qui exhorte le gouvernement à " faire la guerre à la pauvreté et non aux pauvres ", disposait que " nul ne peut être poursuivi pour avoir mendié, cherché un abri dans un logement ou un terrain non occupé s'il ne lui a pas été proposé un moyen digne de subsistance et de logement ". Autrement dit, toute absence de politique de réquisitions ou d'hébergement des mal-logés peut légitimer le squat, l'abbé Pierre faisant appel à la solidarité nationale.
Le lendemain de ce coup d'éclat, Gilles de Robien avait tenu une conférence de presse, prévue de longue date, en compagnie de Dominique Versini, Secrétaire d'Etat à la lutte contre l'exclusion. Il avait alors annoncé une politique plus ferme de recours à la réquisitions de logements vacants pendant les mois froids.
Lundi 2 décembre, l'abbé Pierre est donc venu défendre son amendement, repris et déposé par les groupes de gauche au Sénat, mais rejeté par la droite. " On verra bien à l'Assemblée Nationale ", a déclaré l'abbé Pierre. " Cet amendement, il est trop beau, il est si simple, il éclaire tout. S'il était accepté, ça changerait tout ".
Au cours de cette réunion, à laquelle assistait Martin Hirsch, président d'Emmaüs, les " malentendus " du projet de loi sur la sécurité intérieure, la politique du logement et le droit d'asile ont également été abordés.
A la suite d'une " visite surprise ", le 4 novembre, au bidonville de Choisy-le-Roi, dans le Val-de-Marne, l'abbé Pierre avait stigmatisé le gouvernement et plus particulièrement la politique de Nicolas Sarkozy, accusé de faire une loi " contre les pauvres ". Il s'était dit " indigné " du manque de lutte contre l'exclusion et avait proposé un amendement au texte de loi.
Cet amendement, qui exhorte le gouvernement à " faire la guerre à la pauvreté et non aux pauvres ", disposait que " nul ne peut être poursuivi pour avoir mendié, cherché un abri dans un logement ou un terrain non occupé s'il ne lui a pas été proposé un moyen digne de subsistance et de logement ". Autrement dit, toute absence de politique de réquisitions ou d'hébergement des mal-logés peut légitimer le squat, l'abbé Pierre faisant appel à la solidarité nationale.
Le lendemain de ce coup d'éclat, Gilles de Robien avait tenu une conférence de presse, prévue de longue date, en compagnie de Dominique Versini, Secrétaire d'Etat à la lutte contre l'exclusion. Il avait alors annoncé une politique plus ferme de recours à la réquisitions de logements vacants pendant les mois froids.
Lundi 2 décembre, l'abbé Pierre est donc venu défendre son amendement, repris et déposé par les groupes de gauche au Sénat, mais rejeté par la droite. " On verra bien à l'Assemblée Nationale ", a déclaré l'abbé Pierre. " Cet amendement, il est trop beau, il est si simple, il éclaire tout. S'il était accepté, ça changerait tout ".
Au cours de cette réunion, à laquelle assistait Martin Hirsch, président d'Emmaüs, les " malentendus " du projet de loi sur la sécurité intérieure, la politique du logement et le droit d'asile ont également été abordés.