L'abbaye de la Bussière, en Côte-d'Or, a été vendue à une famille anglaise qui va en faire un «Relais et châteaux». Une transaction qui soulève des contestations de la part d'une association.
Ce lieu d'accueil diocésain situé à une trentaine de km de Dijon, «était en déficit financier depuis de nombreuses années», à hauteur de 200.000 euros par an, a justifié vendredi l'archevêque de Dijon, Mgr Roland Minnerath, lors d'un point presse.
«Un jour ou l'autre, cela se serait terminé par un état de cessation de paiement et l'abbaye aurait été vendue aux enchères à n'importe quel promoteur», a-t-il poursuivi. Après approbation par les membres de deux associations qui en avaient jusqu'alors la gestion (association des amis de la Bussière et association des amis du cellier de la Bussière), ce monument a été vendu pour 2,1 millions d'euros à un Anglais qui compte investir deux millions d'euros supplémentaires dans des travaux de remise aux normes. «Les transformations seront purement cosmétiques», a assuré Clive Cummings, fils du nouveau propriétaire. La somme de la vente va servir à rembourser les dettes cumulées, et le reliquat, selon Mgr Minnerath, pourra être utilisé par les associations «dans d'autres lieux d'action diocésaine».
Durant le point presse, une dizaine de membres de l'association «Sauver la Bussière», très attachés à ce lieu, étaient assemblés devant le diocèse pour protester contre cette vente qu'ils estiment inappropriée et même illégale. Une pétition lancée mi-janvier a recueilli près de 2.800 signatures. L'association a été déboutée mardi d'une action en référé intentée contre la vente, mais ses membres entendent poursuivre leur action en faisant appel ou en déposant un recours sur le fond.
«Un jour ou l'autre, cela se serait terminé par un état de cessation de paiement et l'abbaye aurait été vendue aux enchères à n'importe quel promoteur», a-t-il poursuivi. Après approbation par les membres de deux associations qui en avaient jusqu'alors la gestion (association des amis de la Bussière et association des amis du cellier de la Bussière), ce monument a été vendu pour 2,1 millions d'euros à un Anglais qui compte investir deux millions d'euros supplémentaires dans des travaux de remise aux normes. «Les transformations seront purement cosmétiques», a assuré Clive Cummings, fils du nouveau propriétaire. La somme de la vente va servir à rembourser les dettes cumulées, et le reliquat, selon Mgr Minnerath, pourra être utilisé par les associations «dans d'autres lieux d'action diocésaine».
Durant le point presse, une dizaine de membres de l'association «Sauver la Bussière», très attachés à ce lieu, étaient assemblés devant le diocèse pour protester contre cette vente qu'ils estiment inappropriée et même illégale. Une pétition lancée mi-janvier a recueilli près de 2.800 signatures. L'association a été déboutée mardi d'une action en référé intentée contre la vente, mais ses membres entendent poursuivre leur action en faisant appel ou en déposant un recours sur le fond.