Le groupe helvético-suédois ABB se retire du consortium contrôlé par Hochtief et chargé de construire puis de gérer le nouvel aéroport de Berlin. Selon ABB,le projet ne serait pas rentable
ABB a justifié sa décision, "prise après d'intenses discussions avec ses partenaires du consortium", par les "mauvaises conditions financières du projet. Le géant helvético-suédois détenait 7% de ce consortium, contrôlé par le numéro un allemand du BTP Hochtief et la holding immobilière IVG, propriétaires chacun de 26% des parts. La Caisse des dépôts et consignations (CDC) et la Bankgesellschaft Berlin possèdent 10%, les aéroports de Vienne et Francfort 7%.
"Le projet en l'état n'est pas rentable", a expliqué à l'AFP un porte-parole d'ABB, Martin Buellesbach. ABB souhaitait en effet que l'aéroport Berlin-Brandenburg International (BBI) puisse être financé par une taxe spéciale imposée aux passagers. Mais les pouvoirs publics sont réticents.
Les autorités régionales ont récemment rejeté un projet de financement global présenté par les opérateurs privés, leur demandant de revoir leur copie.
La construction du nouvel aéroport sur le site de Schoenefeld, au sud-est de Berlin, qui était l'aéroport international de Berlin-est du temps de la RDA, doit commencer en 2004 pour ouvrir trois ou quatre ans plus tard. Elle vise à désengorger les aéroports de Berlin-Tegel et Berlin-Tempelhof aujourd'hui saturés.
"Le projet en l'état n'est pas rentable", a expliqué à l'AFP un porte-parole d'ABB, Martin Buellesbach. ABB souhaitait en effet que l'aéroport Berlin-Brandenburg International (BBI) puisse être financé par une taxe spéciale imposée aux passagers. Mais les pouvoirs publics sont réticents.
Les autorités régionales ont récemment rejeté un projet de financement global présenté par les opérateurs privés, leur demandant de revoir leur copie.
La construction du nouvel aéroport sur le site de Schoenefeld, au sud-est de Berlin, qui était l'aéroport international de Berlin-est du temps de la RDA, doit commencer en 2004 pour ouvrir trois ou quatre ans plus tard. Elle vise à désengorger les aéroports de Berlin-Tegel et Berlin-Tempelhof aujourd'hui saturés.
