Le patron de la chaîne de magasins de bricolage autrichienne bauMax a proposé de vendre sa collection de 7.000 oeuvres d'art estimée à 86 M€ pour sauver son entreprise menacée d'une procédure de redressement judiciaire.
Un geste désespéré ? C'est en tout cas de cette manière que KarlHeinz Essl, patron de l'enseigne de bricolage autrichienne bauMax, entend résoudre l'avenir de son entreprise. "Ma femme et moi sommes prêts à transférer l'ensemble de la collection à la République, si nous pouvons grâce à cela sauver bauMax et quelque 4.000 emplois rien qu'en Autriche", a déclaré le chef d'entreprise.
Sa collection compte 7.000 oeuvres, estimée à 86 M€, et est aujourd'hui exposée dans le musée personnel de M. Essl à Klosterneuburg, au nord de Vienne. Cela représente "60 ans d'histoire de l'art autrichien, a-t-il indiqué. Si elle était démantelée, ce serait perdu".
Le ministre de la Culture autrichien s'est dit ouvert aux discussions pour trouver des solutions entre la famille Essl, les banques et les autorités concernées. En attendant, bauMax a perdu 126 M€ en 2012 - les chiffres 2013 n'étant pas encore connus - et emploie 8.900 salariés répartis dans 9 pays.