De la section départementale de la Capeb où l'on a mis en place une cellule de crise aux distributeurs de produits verriers qui doivent faire face à une " explosion " de demande, les professionnels s'organisent pour répondre aux besoins les plus urgents.
" Pour nous l'essentiel est la mise hors d'eau et hors d'air des habitations et des bâtiments afin d'éviter des dégâts supplémentaires que la pluie et le vent pourraient occasionner " explique Marie-Christine Roudier Perez, secrétaire générale de la Capeb de Haute-Garonne qui a mis en place un numéro vert "afin de répondre aux besoins de toute urgence". Ainsi, les cellules de crise mise en place la mairie renvoient systématiquement vers ce numéro toutes les personnes sinistrées en quête de main d'oeuvre.
Par ailleurs, la chambre syndicale des artisans a appelé samedi à un "fort élan de solidarité et d'interventions des artisans du bâtiment" et les 2.000 artisans adhérents ont reçu, par fax, une invitation à se joindre à leurs homologues qui se sont déjà rendus sur le terrain. "La solidarité doit s'exprimer au-delà des métiers: par exemple un peintre peur aller donner un coup de main à un maçon" précise le communiqué.
Des centaines d'artisans de tout corps de métiers s'activent donc depuis samedi afin de pallier aux urgences. Si quelques abus ont été signalés ça et là, la très grande majorité des professionnels jouent la solidarité. " Certains travaillent même de manière totalement bénévole " précise un membre de la Capeb.
Côté fournisseur, on s'organise également. " Alors que nous nous ne travaillions habituellement pas le week-end, nous avons mis en place une équipe de découpe pour le samedi afin de répondre aux besoins " explique Philippe Collin, directeur de Starver (Saint-Gobain Glass). " Nous ne devrions pas avoir de problèmes d'approvisionnement, car nous avons été mis en " prioritaire " au niveau du groupe " poursuit-il.
Certains doivent faire face à cet afflux de demande, alors qu'ils ont eux-mêmes été victimes de la catastrophe. Ainsi, le négociant Chausson matériaux, situé à 5 kilomètres de l'explosion, a subit quelques dégâts matériels et doit faire face à une très forte demande de menuiseries et de contreplaqué.
Chez Coprover, un distributeur de produit verriers, on a vécu cette catastrophe de façon beaucoup plus dramatique. " Un de mes camions a été détruit alors qu'il était devant le négoce Brossette qui lui a été complètement soufflé " raconte Jean-Pierre Thauvin, directeur général de Coprover qui a rapatrié son personnel de Castres à Toulouse pour répondre à l'urgence. " Le chauffeur est sauf mais il est très touché psychologiquement car il a vu une personne avec la main arrachée " explique-t-il en rappelant qu'une personne a trouvé la mort chez Brossette .
Par ailleurs, la chambre syndicale des artisans a appelé samedi à un "fort élan de solidarité et d'interventions des artisans du bâtiment" et les 2.000 artisans adhérents ont reçu, par fax, une invitation à se joindre à leurs homologues qui se sont déjà rendus sur le terrain. "La solidarité doit s'exprimer au-delà des métiers: par exemple un peintre peur aller donner un coup de main à un maçon" précise le communiqué.
Des centaines d'artisans de tout corps de métiers s'activent donc depuis samedi afin de pallier aux urgences. Si quelques abus ont été signalés ça et là, la très grande majorité des professionnels jouent la solidarité. " Certains travaillent même de manière totalement bénévole " précise un membre de la Capeb.
Côté fournisseur, on s'organise également. " Alors que nous nous ne travaillions habituellement pas le week-end, nous avons mis en place une équipe de découpe pour le samedi afin de répondre aux besoins " explique Philippe Collin, directeur de Starver (Saint-Gobain Glass). " Nous ne devrions pas avoir de problèmes d'approvisionnement, car nous avons été mis en " prioritaire " au niveau du groupe " poursuit-il.
Certains doivent faire face à cet afflux de demande, alors qu'ils ont eux-mêmes été victimes de la catastrophe. Ainsi, le négociant Chausson matériaux, situé à 5 kilomètres de l'explosion, a subit quelques dégâts matériels et doit faire face à une très forte demande de menuiseries et de contreplaqué.
Chez Coprover, un distributeur de produit verriers, on a vécu cette catastrophe de façon beaucoup plus dramatique. " Un de mes camions a été détruit alors qu'il était devant le négoce Brossette qui lui a été complètement soufflé " raconte Jean-Pierre Thauvin, directeur général de Coprover qui a rapatrié son personnel de Castres à Toulouse pour répondre à l'urgence. " Le chauffeur est sauf mais il est très touché psychologiquement car il a vu une personne avec la main arrachée " explique-t-il en rappelant qu'une personne a trouvé la mort chez Brossette .