Avec la dégringolade du mercure dans les thermomètres, les fabricants de menuiserie pour la maison font tourner à plein leurs outils de production, afin de fournir au plus vite des fenêtres aux Toulousains dont les habitations ont été touchées par l'explosion de l'usine AZF.
La catastrophe du 21 septembre, qui a endommagé plus de 10.000 logements toulousains, a fait voler en éclats entre 40.000 et 60.000 fenêtres, selon les estimations des experts de la profession.
Six semaines après la catastrophe, peu de fenêtres ont été remplacées, constatent les "sans-fenêtres" qui ont manifesté dimanche, dénonçant la lenteur de l'administration et des assureurs pour donner le feu vert aux travaux.
Pourtant, dans toute la France, les carnets de commandes des sociétés spécialisées dans la menuiserie pour l'habitat débordent, notamment ceux de FPEE, de Huis Clos et de Lapeyre.
"Nous avons triplé notre chiffre d'affaires en octobre et au début novembre mais on aurait pu faire nettement mieux si les Toulousains n'étaient pas confrontés aux tracasseries des compagnies d'assurances", explique René Bertin, le PDG de Huis Clos, une entreprise qui fabrique 50.000 fenêtres par an.
"Les experts contestent à présent beaucoup de devis à la suite de factures fantaisistes établies par certains artisans peu scrupuleux", note M. Bertin.
D'autre part, les chicanes de l'administration retardent les travaux dans les HLM, tempêtent les Toulousains.
Compte tenu de ces tracasseries, le PDG de Huis Clos ne s'attend pas à un renouvellement rapide des fenêtres. "Au mieux il sera réalisé au bout de six mois", estime-t-il.
"En octobre nous avons dû faire face à un afflux de commandes mais nous ne pourrons pas les honorer rapidement car l'automne est traditionnellement une période chargée à quelques semaines de l'hiver", indique Joel Mercier, le directeur de la communication financière de FPEE, un des plus importants fabricants français, coté comme Huis Clos sur le second marché de la bourse.
FPEE fabrique chaque année 150.000 fenêtres en PVC et entre 15.000 et 20.000 en aluminium.
Le marché de la fenêtre est très atomisé en France: sur les 700 fabricants on compte beaucoup d'artisans (26% du marché), les entreprises générales du bâtiment (33%) et une quinzaine d'entreprises spécialisées à envergure nationale, avec pour numéro un Lapeyre, qui détient 24% du marché (7,9 millions de fenêtres commercialisées en 2000).
"En 2004, les ventes devraient atteindre les 9 millions d'unités", indique M. Bertin. "Le gisement de fenêtres à remplacer est énorme en France, se situant entre 40 et 50 millions car les Français n'ont pas l'habitude comme leurs voisins européens de remplacer la menuiserie de leurs fenêtres", ajoute-t-il.
En Allemagne, plus de 24 millions de fenêtres sont commercialisées par an, en Grande-Bretagne 12 millions, en Espagne 10 millions et en Italie 8 millions.
Six semaines après la catastrophe, peu de fenêtres ont été remplacées, constatent les "sans-fenêtres" qui ont manifesté dimanche, dénonçant la lenteur de l'administration et des assureurs pour donner le feu vert aux travaux.
Pourtant, dans toute la France, les carnets de commandes des sociétés spécialisées dans la menuiserie pour l'habitat débordent, notamment ceux de FPEE, de Huis Clos et de Lapeyre.
"Nous avons triplé notre chiffre d'affaires en octobre et au début novembre mais on aurait pu faire nettement mieux si les Toulousains n'étaient pas confrontés aux tracasseries des compagnies d'assurances", explique René Bertin, le PDG de Huis Clos, une entreprise qui fabrique 50.000 fenêtres par an.
"Les experts contestent à présent beaucoup de devis à la suite de factures fantaisistes établies par certains artisans peu scrupuleux", note M. Bertin.
D'autre part, les chicanes de l'administration retardent les travaux dans les HLM, tempêtent les Toulousains.
Compte tenu de ces tracasseries, le PDG de Huis Clos ne s'attend pas à un renouvellement rapide des fenêtres. "Au mieux il sera réalisé au bout de six mois", estime-t-il.
"En octobre nous avons dû faire face à un afflux de commandes mais nous ne pourrons pas les honorer rapidement car l'automne est traditionnellement une période chargée à quelques semaines de l'hiver", indique Joel Mercier, le directeur de la communication financière de FPEE, un des plus importants fabricants français, coté comme Huis Clos sur le second marché de la bourse.
FPEE fabrique chaque année 150.000 fenêtres en PVC et entre 15.000 et 20.000 en aluminium.
Le marché de la fenêtre est très atomisé en France: sur les 700 fabricants on compte beaucoup d'artisans (26% du marché), les entreprises générales du bâtiment (33%) et une quinzaine d'entreprises spécialisées à envergure nationale, avec pour numéro un Lapeyre, qui détient 24% du marché (7,9 millions de fenêtres commercialisées en 2000).
"En 2004, les ventes devraient atteindre les 9 millions d'unités", indique M. Bertin. "Le gisement de fenêtres à remplacer est énorme en France, se situant entre 40 et 50 millions car les Français n'ont pas l'habitude comme leurs voisins européens de remplacer la menuiserie de leurs fenêtres", ajoute-t-il.
En Allemagne, plus de 24 millions de fenêtres sont commercialisées par an, en Grande-Bretagne 12 millions, en Espagne 10 millions et en Italie 8 millions.