Dix ans après louverture la Cité de la musique au parc de la Villette, larchitecte Christian de Portzamparc transforme la poutraison dacier qui marque lentrée du site en une médiathèque artistique de 800 m2. Elle est ouverte au public depuis le 27 octobre.
Inaugurée mercredi soir par le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, la médiathèque de la Cité de la musique regroupe désormais dans un seul et même lieu trois centres documentaires, auparavant dispersés sur le site : la bibliothèque musicale, qui traite de toutes les disciplines de la musique ; le service dinformations musicales, dédié aux métiers de la musique et à la pratique amateur ; et le centre de documentation du musée de la musique, consacré à lhistoire et à la facture des instruments.
«Il me semble particulièrement emblématique que la médiathèque soit précisément située au sein de la poutre maîtresse de la Cité de la musique, qui est un pont, une galerie, un passage symbolique du splendide élan architectural de ce lieu», a déclaré Renaud Donnedieu de Vabres, après avoir félicité lensemble des intervenants de cette opération.
Traversant en partie haute lensemble du bâtiment, lossature métallique appelée «poutre» a été habillée et aménagée par larchitecte Christian de Portzamparc, avec laide du bureau détude Thales ingénierie (coût, hors mobilier : 6,94 millions deuros). La partie sud de la poutre abrite lespace médiathèque (800 m2 avec mezzanine) ; tandis que la partie nord, plus haute, héberge quatre niveaux de bureaux pour le personnel de la Cité (700 m2).
La plus grande difficulté du chantier, qui sest déroulé au-dessus du hall daccueil sans interrompre les activités de la Cité de la musique, a été la protection de la structure porteuse contre les risques dincendie. A juste titre, larchitecte ne voulait pas alourdir laspect de la poutre par un habillage isolant nécessairement épais. Des calculs théoriques avec feu simulé ont montré que certains renforcements bien localisés garantissaient la stabilité de lensemble.
La surface en pente de la poutre a permis la création dune succession de paliers, qui facilitent le zonage de la médiathèque. La perspective interne est rythmée par lalternance de fenêtres verticales toute hauteur, qui laissent apparaître par endroits la structure externe, et de panneaux acoustiques peints. Pour un impact visuel minium, larchitecte a inséré les accès (escalier et ascenseur) dans des blocs opalescents, supports de jeux lumineux à la nuit tombée.
«Il me semble particulièrement emblématique que la médiathèque soit précisément située au sein de la poutre maîtresse de la Cité de la musique, qui est un pont, une galerie, un passage symbolique du splendide élan architectural de ce lieu», a déclaré Renaud Donnedieu de Vabres, après avoir félicité lensemble des intervenants de cette opération.
Traversant en partie haute lensemble du bâtiment, lossature métallique appelée «poutre» a été habillée et aménagée par larchitecte Christian de Portzamparc, avec laide du bureau détude Thales ingénierie (coût, hors mobilier : 6,94 millions deuros). La partie sud de la poutre abrite lespace médiathèque (800 m2 avec mezzanine) ; tandis que la partie nord, plus haute, héberge quatre niveaux de bureaux pour le personnel de la Cité (700 m2).
La plus grande difficulté du chantier, qui sest déroulé au-dessus du hall daccueil sans interrompre les activités de la Cité de la musique, a été la protection de la structure porteuse contre les risques dincendie. A juste titre, larchitecte ne voulait pas alourdir laspect de la poutre par un habillage isolant nécessairement épais. Des calculs théoriques avec feu simulé ont montré que certains renforcements bien localisés garantissaient la stabilité de lensemble.
La surface en pente de la poutre a permis la création dune succession de paliers, qui facilitent le zonage de la médiathèque. La perspective interne est rythmée par lalternance de fenêtres verticales toute hauteur, qui laissent apparaître par endroits la structure externe, et de panneaux acoustiques peints. Pour un impact visuel minium, larchitecte a inséré les accès (escalier et ascenseur) dans des blocs opalescents, supports de jeux lumineux à la nuit tombée.