REPORTAGE EN IMAGES. Dans le cadre d'un contrat de concession atypique entre le ministère des Armées et le groupe Duval, l'ouvrage historique entrera dans une phase profonde de rénovation au second semestre 2025. Dans un contexte de rigueur budgétaire et alors que les caisses de l'État demandent à être renflouées, le contrat entre les deux parties pourrait faire des émules parmi les autres ministères.


Dans ce dossier, tout est atypique : le lieu, le contrat, le financement, les parties engagées, la nature, et aussi le montant des travaux programmés. Dans le projet de rénovation de l'ouvrage majestueux du Cercle National des Armées situé place Saint-Augustin à Paris, l'État initie donc une nouvelle manière de gérer son vaste patrimoine immobilier. Et c'est peu dire qu'il est assis sur un trésor puisqu'il est propriétaire de quelque 96 millions de m² d'actifs en France. Dans le vaste entrelacs des instances étatiques, la Direction des territoires, de l'immobilier et de l'environnement (DTIE), en charge des politiques domaniale et immobilière du ministère des Armées, possède la plus grande emprise foncière de l'État avec environ 275.000 hectares.

 

Une institution née de la Grande Guerre

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