Un collectif de quelque 80 locataires a déposé plainte contre l'Office public des Alpes-Maritimes (OPAM) pour "mise en danger d'autrui" et "infractions sanitaires".
"La dangerosité des locaux est extrême, les fils dénudés sont accessibles, les compteurs électriques éventrés", dénonce Me Patricia Suid, l'avocate des résidants selon qui "des rats ayant la taille de chats se promènent dans les caves, les parkings et les jardins jonchés d'ordures".
Me Suid dénonce également le montant "exorbitant" des charges "parfois équivalentes à celles des beaux quartiers de Nice".
D'autres locataires envisagent de se joindre à l'action des résidants de l'Ariane, selon l'avocate.
Cette plainte, déposée début novembre vient s'ajouter à un rapport provisoire de la Mission interministérielle d'inspection du logement social (MIILOS) qui pointait en octobre dernier un parc locatif "fortement dégradé", plus de 7.000 loyers surévalués et "des charges excessives au regard des prestations fournies".
La MIILOS, dont le rapport définitif est attendu d'ici la fin de l'année, déplorait aussi une vacance de logements (4,6% du parc soit 758 appartements) liée à la dégradation du parc locatif.
L'office gère 20.225 logements dans les Alpes-Maritimes.
Me Suid dénonce également le montant "exorbitant" des charges "parfois équivalentes à celles des beaux quartiers de Nice".
D'autres locataires envisagent de se joindre à l'action des résidants de l'Ariane, selon l'avocate.
Cette plainte, déposée début novembre vient s'ajouter à un rapport provisoire de la Mission interministérielle d'inspection du logement social (MIILOS) qui pointait en octobre dernier un parc locatif "fortement dégradé", plus de 7.000 loyers surévalués et "des charges excessives au regard des prestations fournies".
La MIILOS, dont le rapport définitif est attendu d'ici la fin de l'année, déplorait aussi une vacance de logements (4,6% du parc soit 758 appartements) liée à la dégradation du parc locatif.
L'office gère 20.225 logements dans les Alpes-Maritimes.