REPORTAGE. L'actuel pont sera abaissé au niveau d'un nouvel ouvrage d'art adjacent, passant ainsi de 18 à 56 mètres de large. De quoi le dédier aux piétons, au vélo et au tramway plutôt que la voiture, moyennant 60 millions d'euros de Nantes Métropole.
Les automobilistes nantais pestent depuis près d'un an. L'emblématique pont Anne de Bretagne, l'un des 17 franchissements de la Loire à Nantes, est fermé aux voitures jusqu'en avril - mais pas aux vélos ou piétons. L'année passée, la cité des ducs Bretagne, 4e ville de France, est devenue la 5e la plus embouteillée, selon l'index de trafic TomTom. "Nous espérons que ceux qui ont changé leurs habitudes de transport continueront avec le nouveau pont", avance Bertrand Affilé, premier vice-président (PS) de Nantes Métropole en charge des mobilités qui pointe, par ailleurs, "une hausse de 4 % du trafic sur le réseau TAN de transports en commun".
Face à l'élu, deux estacades,
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