Au coeur des Alpes françaises, le plus important domaine skiable au monde, les prix de l'immobilier en ascension permanente depuis quelques années, donnent le vertige, certains chalets à la vue incomparable valant plus cher qu'un bel appartement parisien.
"Le prix du mètre carré dans un chalet spacieux, de style savoyard construit à l'ancienne et offrant une vue sur l'ensemble de la station, peut atteindre sans peine les 15.000 euros", indique Stéphane Géraud, directeur de Savoie Immobilier, une agence implantée à Val d'Isère.
A Courchevel, une des stations les plus huppées de la Tarentaise, le mètre carré d'un chalet "d'exception" a atteint 20.000 euros.
Aux Gets, station de Haute-Savoie, les prix ont augmenté de 15 à 20% par an depuis 8 ans et ceux de certains chalets ont augmenté de 50% en deux ans, relèvent des professionnels.
"A Paris, le prix moyen dans le VIème arrondissement, le quartier le plus recherché de la capitale, est négocié à 7.000 euros en moyenne", selon les statistiques de la Chambre des notaires.
En moyenne le mètre carré des appartements anciens pour l'ensemble des communes de Savoie et de Haute-Savoie a augmenté de 28% en un an, selon les statistiques de la FNAIM.
"En 15 ans les prix à Val d'Isère (Savoie) ont été multipliés par quatre, mais il faut dire que les appartements ou les chalets commercialisés aujourd'hui n'ont rien à voir avec les produits proposés à la fin des années 80", remarque ce professionnel.
"Aujourd'hui, les acquéreurs sont exigeants. Ils recherchent des surfaces confortables, dépassant souvent les 100 m2, équipées de tout le confort moderne et de sauna, jacuzzi voire piscine privée", assure M. Géraud.
Les candidats acheteurs recherchent des biens situés aux alentours de villages savoyards authentiques comme La Clusaz. Pour cette station, les prix évoluent dans l'ancien "entre 3.800 et 4.500 euros le m2 et dans le neuf, entre 5.600 et 6.900 euros", indique Patrick Thévenet, patron de l'agence Atherac.
"A ces prix, la demande reste forte mais, en revanche, le marché du chalet individuel a tendance à s'essouffler. Il est difficile de trouver preneur pour un bien dépassant les 760.000 euros", ajoute-t-il.
"A Val d'Isère, les prix ne baissent pas vraiment mais les transactions se raréfient", confie M. Géraud.
Un point de vue que ne partage pas Gérard Lenglet de Morzine Immobilier : à Morzine (Haute Savoie), les prix montent depuis 1998 en raison des achats effectués par les particuliers, les investisseurs institutionnels ayant abandonné les pistes de ski après le krach immobilier de 1991. Les "prix restent au sommet, à des niveaux comparables à ceux pratiqués il y a 17 ans", assure cet expert.
"A Morzine à la fin des années 1980, un studio valait 67.000 euros, aujourd'hui il est négocié aux environs de 76.000 euros", ajoute-t-il.
Les Britanniques, pour qui les distances ont été considérablement raccourcies avec l'Eurostar et le TGV, représentent 60% de la clientèle des Alpes, suivis par les Scandinaves, les Néerlandais et les Suisses.
Dans les Alpes du sud où l'enneigement est limité dans le temps en raison d'une altitude moins élevée, et au bas des pistes des Pyrénées, la spéculation sur l'or blanc a été plus modérée, avec une hausse de 10% des prix de l'immobilier en un an.
A Courchevel, une des stations les plus huppées de la Tarentaise, le mètre carré d'un chalet "d'exception" a atteint 20.000 euros.
Aux Gets, station de Haute-Savoie, les prix ont augmenté de 15 à 20% par an depuis 8 ans et ceux de certains chalets ont augmenté de 50% en deux ans, relèvent des professionnels.
"A Paris, le prix moyen dans le VIème arrondissement, le quartier le plus recherché de la capitale, est négocié à 7.000 euros en moyenne", selon les statistiques de la Chambre des notaires.
En moyenne le mètre carré des appartements anciens pour l'ensemble des communes de Savoie et de Haute-Savoie a augmenté de 28% en un an, selon les statistiques de la FNAIM.
"En 15 ans les prix à Val d'Isère (Savoie) ont été multipliés par quatre, mais il faut dire que les appartements ou les chalets commercialisés aujourd'hui n'ont rien à voir avec les produits proposés à la fin des années 80", remarque ce professionnel.
"Aujourd'hui, les acquéreurs sont exigeants. Ils recherchent des surfaces confortables, dépassant souvent les 100 m2, équipées de tout le confort moderne et de sauna, jacuzzi voire piscine privée", assure M. Géraud.
Les candidats acheteurs recherchent des biens situés aux alentours de villages savoyards authentiques comme La Clusaz. Pour cette station, les prix évoluent dans l'ancien "entre 3.800 et 4.500 euros le m2 et dans le neuf, entre 5.600 et 6.900 euros", indique Patrick Thévenet, patron de l'agence Atherac.
"A ces prix, la demande reste forte mais, en revanche, le marché du chalet individuel a tendance à s'essouffler. Il est difficile de trouver preneur pour un bien dépassant les 760.000 euros", ajoute-t-il.
"A Val d'Isère, les prix ne baissent pas vraiment mais les transactions se raréfient", confie M. Géraud.
Un point de vue que ne partage pas Gérard Lenglet de Morzine Immobilier : à Morzine (Haute Savoie), les prix montent depuis 1998 en raison des achats effectués par les particuliers, les investisseurs institutionnels ayant abandonné les pistes de ski après le krach immobilier de 1991. Les "prix restent au sommet, à des niveaux comparables à ceux pratiqués il y a 17 ans", assure cet expert.
"A Morzine à la fin des années 1980, un studio valait 67.000 euros, aujourd'hui il est négocié aux environs de 76.000 euros", ajoute-t-il.
Les Britanniques, pour qui les distances ont été considérablement raccourcies avec l'Eurostar et le TGV, représentent 60% de la clientèle des Alpes, suivis par les Scandinaves, les Néerlandais et les Suisses.
Dans les Alpes du sud où l'enneigement est limité dans le temps en raison d'une altitude moins élevée, et au bas des pistes des Pyrénées, la spéculation sur l'or blanc a été plus modérée, avec une hausse de 10% des prix de l'immobilier en un an.