ÉCONOMIE CIRCULAIRE. Une table ronde s'est tenue au Sénat autour de la filière de responsabilité élargie du producteur (Rep). Un représentant des entreprises du Bâtiment s'interroge sur certaines conditions de cette filière qui entrera en vigueur le 1er janvier 2023.


La filière de responsabilité élargie du producteur (Rep) entrera en vigueur le 1er janvier 2023. Le dispositif, issu de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec) promulguée en 2020, vise à développer la collecte et la valorisation de déchets générés lors d'opérations de déconstruction et de rénovation des bâtiments. Cette nouvelle filière développée pour les produits et matériaux de construction du secteur permettra de renforcer le maillage de points de collectes accessibles aux artisans et aux entreprises du Bâtiment, de supprimer les dépôts sauvages mais aussi de répondre, en partie, à la problématique de la production de déchets du Bâtiment. Le secteur génère chaque année 42 millions de tonnes de déchets, soit l'équivalent de la totalité des déchets ménagers en France, selon le ministère de la Transition écologique. "Certains déchets, tels que les métaux, se recyclent à 90%. Ce n'est pas le cas du bois (inférieur à 50%), du plastique et du plâtre (inférieurs à 20%) et même du verre, qui ne se recycle même pas à 5%", chiffre Jacques Vernier, président de la Commission des filières de responsabilité élargie des producteurs. Lors d'une table ronde au Sénat, la Commission de l'aménagement du territoire et du développement durable a invité plusieurs professionnels à discuter des enjeux de la Rep avec plusieurs élus.
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