A 270 mètres au-dessus de la vallée du Tarn, le président de la République a inauguré le viaduc de Millau, le plus haut pont du monde. Construit en un temps record par Eiffage, cet ouvrage "exceptionnel" est le symbole d'une France "moderne", "entreprenante et qui réussit" a déclaré Jacques Chirac.
A 270 mètres au dessus du Tarn, dans un froid vif et sous un ciel nuageux, le chef de l'Etat a dévoilé en fin de matinée une plaque inaugurale en lauze apposée sur le pylône surmontant la plus haute (245 m) des sept piles soutenant le tablier. Peu après, les avions de la Patrouille de France ont survolé le viaduc avec dans leur sillage des fumées tricolores.
Lors de la cérémonie, Jacques Chirac a salué l'ancien ministre des Transports, le communiste Jean-Claude Gayssot, qui avait posé la première pierre du viaduc le 14 décembre 2001, et Norman Foster, l'architecte britannique ayant dessiné l'ouvrage.
Accompagné du ministre des Transports, Gilles de Robien, du secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire, Frédéric de Saint-Sernin, et de l'ancien
Premier ministre Alain Juppé, le président de la République a alors pris un bain de foule sur le viaduc où étaient réunis quelque 800 personnels d'Eiffage, le constructeur, et de ses partenaires.
Coiffés de casques de chantier blancs, souvent dotés d'appareils photo, beaucoup de ces hommes confiaient ressentir une vive émotion.
"Ca y est, c'est fini. On a réussi une belle chose. Aujourd'hui, c'est le grand jour, c'est la fête mais il faut penser aussi que ça a été beaucoup de travail et d'efforts de la part de tous ici", indiquait par exemple Louis Chêne, un assembleur d'Eiffel qui a construit le tablier métallique.
A l'instar de Sandro Idrisso, beaucoup d'ouvriers et de techniciens faisaient aussi part de leur fierté. "Je suis fier d'être parmi les gens qui ont construit ce viaduc, c'est unique", déclarait cet intérimaire de Toulouse de 28 ans ayant travaillé un an et demi sur le chantier.
Les noms des quelque 500 ouvriers et techniciens ayant directement travaillé sur le chantier ont été gravés sur un cylindre en métal scellé dans le béton de la pile P3.
Réussite esthétique, innovations technologiques, chantier exécuté en trois ans sans aucun accident mortel, pont le plus haut du monde avec un point culminant à 343 mètres, 23 de plus que le Tour Eiffel: le viaduc de Millau cumule éloges et records.
"Ces prouesses techniques témoignent de la force de l'ingénierie française, du savoir-faire qu'elle exporte partout dans le monde", a d'ailleurs souligné Jacques Chirac, lors d'un discours à la salle des fêtes de Millau.
Cet ouvrage représente "un modèle, une tradition, une exigence, une ambition pour la France", a ajouté le président, frappé "par son élégance et par sa simplicité, son ampleur et en même temps sa légèreté".
Enfin, Jacques Chirac a rappelé que "pour faire face au trafic que le viaduc devrait induire au sud, l'Etat doit encore réaliser des aménagements: le contournement de Lodève, la section d'autoroute Pézenas-Béziers et l'A750 jusqu'à Montpellier".
Pour les 2.000 invités de Millau, la journée devait se terminer par un feu d'artifice. A plus long terme, la ville mise sur son nouvel atout architectural pour remplacer avantageusement les encombrements estivaux.
Lors de la cérémonie, Jacques Chirac a salué l'ancien ministre des Transports, le communiste Jean-Claude Gayssot, qui avait posé la première pierre du viaduc le 14 décembre 2001, et Norman Foster, l'architecte britannique ayant dessiné l'ouvrage.
Accompagné du ministre des Transports, Gilles de Robien, du secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire, Frédéric de Saint-Sernin, et de l'ancien
Premier ministre Alain Juppé, le président de la République a alors pris un bain de foule sur le viaduc où étaient réunis quelque 800 personnels d'Eiffage, le constructeur, et de ses partenaires.
Coiffés de casques de chantier blancs, souvent dotés d'appareils photo, beaucoup de ces hommes confiaient ressentir une vive émotion.
"Ca y est, c'est fini. On a réussi une belle chose. Aujourd'hui, c'est le grand jour, c'est la fête mais il faut penser aussi que ça a été beaucoup de travail et d'efforts de la part de tous ici", indiquait par exemple Louis Chêne, un assembleur d'Eiffel qui a construit le tablier métallique.
A l'instar de Sandro Idrisso, beaucoup d'ouvriers et de techniciens faisaient aussi part de leur fierté. "Je suis fier d'être parmi les gens qui ont construit ce viaduc, c'est unique", déclarait cet intérimaire de Toulouse de 28 ans ayant travaillé un an et demi sur le chantier.
Les noms des quelque 500 ouvriers et techniciens ayant directement travaillé sur le chantier ont été gravés sur un cylindre en métal scellé dans le béton de la pile P3.
Réussite esthétique, innovations technologiques, chantier exécuté en trois ans sans aucun accident mortel, pont le plus haut du monde avec un point culminant à 343 mètres, 23 de plus que le Tour Eiffel: le viaduc de Millau cumule éloges et records.
"Ces prouesses techniques témoignent de la force de l'ingénierie française, du savoir-faire qu'elle exporte partout dans le monde", a d'ailleurs souligné Jacques Chirac, lors d'un discours à la salle des fêtes de Millau.
Cet ouvrage représente "un modèle, une tradition, une exigence, une ambition pour la France", a ajouté le président, frappé "par son élégance et par sa simplicité, son ampleur et en même temps sa légèreté".
Enfin, Jacques Chirac a rappelé que "pour faire face au trafic que le viaduc devrait induire au sud, l'Etat doit encore réaliser des aménagements: le contournement de Lodève, la section d'autoroute Pézenas-Béziers et l'A750 jusqu'à Montpellier".
Pour les 2.000 invités de Millau, la journée devait se terminer par un feu d'artifice. A plus long terme, la ville mise sur son nouvel atout architectural pour remplacer avantageusement les encombrements estivaux.