La quatrième édition du salon Interclima+Elec s'est achevée vendredi à Paris. Elle a été marquée par un grand nombre de conférences et la présence d'industriels et d'installateurs en demande d'informations mais de mieux en mieux formés. Retour sur ce salon avec Joseph Le Jollec et Philippe Brocart, respectivement président et directeur d'Interclima+Elec.
Batiactu : On ne connait pas encore les chiffres précis de fréquentation du salon, mais quel est votre ressenti après quatre jours de salon ?
Joseph Le Jollec : Le nombre de visiteurs est apparemment très important. Il y a une grande demande de la part des professionnels de voir des produits et partager l'information. Malgré tout ce que l'on a pu raconter, un salon du profil d'Interclima est attendu par la profession. Notre seule contrainte aura été la météo. Il a neigé sur toute la France et cela aura peut être empêché les gens, notamment ceux venant de loin, de venir jusqu'à Paris pour ce salon. Cela démontre encore une fois l'importance de la météo dans nos métiers !
Joseph Le Jollec : Le nombre de visiteurs est apparemment très important. Il y a une grande demande de la part des professionnels de voir des produits et partager l'information. Malgré tout ce que l'on a pu raconter, un salon du profil d'Interclima est attendu par la profession. Notre seule contrainte aura été la météo. Il a neigé sur toute la France et cela aura peut être empêché les gens, notamment ceux venant de loin, de venir jusqu'à Paris pour ce salon. Cela démontre encore une fois l'importance de la météo dans nos métiers !
Philipe Brocart : Le pari était d'orienter le salon sur l'efficacité énergétique, ainsi que de renforcer et développer la partie énergies renouvelables avec des produits de chauffage, panneaux solaires… Nous voulions faire en sorte que la solution d'électricité renouvelable soit présente, c'est un pari réussi avec environ 70 exposants de solaire photovoltaïque.
Batiactu : Avez-vous perçu l'effet du Grenelle de l'environnement et des mesures telles que l'éco-PTZ, sur l'intérêt des industriel et des visiteurs ?
J. L. J. : Le salon en est à sa quatrième édition, nous ne sommes donc plus dans les idées, mais dans des choses réelles : par exemple, lors de l'édition précédente il y a deux ans, la condensation était encore une idée, désormais elle est devenue réalité. Cela confirme l'importance des pompes à chaleur, dont la France est d'ailleurs devenue le premier marché à l'échelle de l'Europe.
Batiactu : Quelles ont été les grandes tendances ou innovations de ce salon ?
J. L. J. : Il n'y a pas fondamentalement d'innovation majeure. Par contre, l'événement de cette édition, c'est la génération d'électricité, et l'importance de l'intelligence du bâtiment, avec l'usage de la domotique pour piloter les systèmes. Si vous voulez avoir un bâtiment efficace, il faut désormais savoir combiner les solutions pour avoir un système, et cela, les industriels l'ont bien compris. On constate cette année que beaucoup d'industriels ont franchi l'étape de passer du produit au système, à l'offre combinée. C'est à cela que l'on voit la maturité du secteur. Avant, les industriels venaient présenter des solutions d'énergie renouvelables ou des systèmes traditionnels. Désormais, tout cela est combiné.
Ph. B : Cela va d'ailleurs dans le sens de ce que cherchent les visiteurs. En 2008, ils s'avouaient un peu perdus devant l'arrivée des énergies nouvelles. En deux ans, les industriels et installateurs ont effectué un nombre de formations considérables, il y a maintenant une bien meilleure maîtrise des outils et des techniques.
Batiactu : Quelle sera la prochaine étape ?
J. L. G. : Le Grenelle de l'environnement n'est que dans sa première phase, les choses vont se séveriser dans les années à venir. Il faudra donc développer des produits encore plus performants, avoir des formations et des champs d'expertises plus grands.
