Le directeur de l'organisme public chargé de superviser l'immobilier à Dubaï a accusé les gros promoteurs de nuire au marché, à l'heure où les prix du bâti on chuté de moitié.
Les grands promoteurs immobiliers de Dubaï sont-ils une nuisance pour le secteur en relançant leurs chantiers ? C'est en tout cas ce dont les a accusés jeudi l'organisme public qui supervise l'immobilier, au vu d'un marché saturé. «Les principaux promoteurs doivent comprendre qu'ils sont en train de nuire au secteur en augmentant l'offre», a déclaré Marwan Be Ghalaita, le directeur général de Real Estate Regulatory Agency (RERA).
La bulle immobilière s'est dégonflée lors de la crise financière entamée il y a deux ans, et les prix du bâti se sont dégradés de plus de moitié depuis. «Tout le monde dit que l'offre est trop grande (...), mais cette offre sur le marché de l'immobilier à Dubaï vient des grands promoteurs Nakheel, Dubai Holdings, Emaar et de sous-traitants», a expliqué Marwan Be Ghalaita, qui en veut à ces «grands promoteurs et non aux sous-traitants». Dans la ligne de mire notamment, Nakheel, affilié à Dubai World, qui est très endetté, ainsi que Dubai Holding, détenu par le souverain de Dubaï, et Emaar, le promoteur de Burj Khalifa.