Le colmatage des fissures décelées dimanche sur la voûte du tunnel routier du Mont-Blanc nécessitera une à deux semaines de travaux.
"Nous avons purgé la principale fissure et nous savons qu'il n'y a pas de vide entre le béton de la voûte et le rocher. La fissure est donc superficielle et elle va être comblée avec du béton projeté", a précisé Bertrand Lévy, le directeur général de la Société autoroute et tunnel du Mont-Blanc.
La réouverture du tunnel, à propos de laquelle le comité franco-italien de sécurité devait rendre son avis mardi après-midi en Italie, ne sera donc pas possible avant un délai d'une à deux semaines. A moins qu'une nouvelle inspection du tunnel ne relève des problèmes plus graves et ne repousse encore la date de retour de la circulation, a expliqué M. Lévy.
Selon les systèmes automatiques de surveillance du tunnel, les fissures sont apparues dimanche vers 11h20, dans une zone de cinq mètres sur six mètres. Des morceaux de béton et des gravats, au total un demi m3 de matériaux - de quoi remplir deux brouettes - sont tombés sur la chaussée.
Le plus gros morceau de béton avait la taille d'un casque de moto, selon des ouvriers du chantier. Et cela n'avait donc rien à voir "avec les tonnes de gravats" dont parlaient lundi des opposants à la réouverture du tunnel aux camions au micro de radios, observe-t-on sur le chantier.
Le massif alpin bouge en permanence de façon imperceptible. Dans le tunnel, il y a quatre zones où il y a des traces de mouvements tectoniques, trois en partie française et une en partie italienne, explique Jean-Claude Faure, directeur adjoint des travaux, la roche. A ces endroits, la roche, "du granit très dur, appelé protogine, ressemble un peu à de l'ardoise et présente un aspect légèrement feuilleté", précise-t-il.
C'est à un de ces endroits que sont apparues les fissures dimanche. "Nous allons particulièrement les surveiller, et surtout les zones des bouches de ventilation qui sont dans ces secteurs", a indiqué M. Lévy.
"A ces endroits, nous envisageons d'installer des géophones, c'est-à-dire des appareils qui écoutent les mouvements tectoniques. Nous disons que la roche crie", explique M. Lévy.
Une opération de sondage de la voûte du tunnel sur toute sa longueur, soit 11,6 km, va se dérouler parallèlement au travaux sur la fissure. Des équipes vont utiliser des marteaux pour frapper la voûte et découvrir d'éventuelles cavités grâce au son. Cette opération se déroulera au rythme de 200 m à l'heure et nécessitera 4 jours.
La réouverture du tunnel, à propos de laquelle le comité franco-italien de sécurité devait rendre son avis mardi après-midi en Italie, ne sera donc pas possible avant un délai d'une à deux semaines. A moins qu'une nouvelle inspection du tunnel ne relève des problèmes plus graves et ne repousse encore la date de retour de la circulation, a expliqué M. Lévy.
Selon les systèmes automatiques de surveillance du tunnel, les fissures sont apparues dimanche vers 11h20, dans une zone de cinq mètres sur six mètres. Des morceaux de béton et des gravats, au total un demi m3 de matériaux - de quoi remplir deux brouettes - sont tombés sur la chaussée.
Le plus gros morceau de béton avait la taille d'un casque de moto, selon des ouvriers du chantier. Et cela n'avait donc rien à voir "avec les tonnes de gravats" dont parlaient lundi des opposants à la réouverture du tunnel aux camions au micro de radios, observe-t-on sur le chantier.
Le massif alpin bouge en permanence de façon imperceptible. Dans le tunnel, il y a quatre zones où il y a des traces de mouvements tectoniques, trois en partie française et une en partie italienne, explique Jean-Claude Faure, directeur adjoint des travaux, la roche. A ces endroits, la roche, "du granit très dur, appelé protogine, ressemble un peu à de l'ardoise et présente un aspect légèrement feuilleté", précise-t-il.
C'est à un de ces endroits que sont apparues les fissures dimanche. "Nous allons particulièrement les surveiller, et surtout les zones des bouches de ventilation qui sont dans ces secteurs", a indiqué M. Lévy.
"A ces endroits, nous envisageons d'installer des géophones, c'est-à-dire des appareils qui écoutent les mouvements tectoniques. Nous disons que la roche crie", explique M. Lévy.
Une opération de sondage de la voûte du tunnel sur toute sa longueur, soit 11,6 km, va se dérouler parallèlement au travaux sur la fissure. Des équipes vont utiliser des marteaux pour frapper la voûte et découvrir d'éventuelles cavités grâce au son. Cette opération se déroulera au rythme de 200 m à l'heure et nécessitera 4 jours.