EN IMAGES. A l'école maternelle Jacques-Gilbert-Collet de Chevilly-Larue (Val-de-Marne), les élèves ont investi pour la deuxième année scolaire un établissement entièrement réhabilité, où l'architecture ne renie rien du passé tout en servant de nouveaux usages pédagogiques. Mais aussi en assurant un bien meilleur confort thermique.
C'est l'une des annonces de cette rentrée 2023. Le président de la République veut engager la rénovation de plus de 40.000 écoles sur le territoire dans les dix prochaines années, promettant un accompagnement des collectivités locales pour y parvenir. Certaines n'ont pas attendu cette annonce pour prendre le sujet à bras le corps. C'est le cas notamment à Chevilly-Larue (Val-de-Marne), où la mairie a lancé un concours dès 2019 pour réhabiliter l'un de ses établissements, l'école maternelle Jacques-Gilbert-Collet.
Cette école a été construite en 1990 par Philippe Maillard, à l'agence Etra. Elle est considérée comme emblématique dans sa conception, au service d'une ambition pédagogique forte. Organisé en pôles, l'établissement bénéfice d'espaces communs imposants, et favorise le contact avec les différents éléments et la nature, avec son bassin, ses grands espaces vitrés ouverts vers l'extérieur et laissant entrer la lumière, mais aussi le jeu des matériaux. Mais comme beaucoup d'établissements scolaires, l'école Jacques-Gilbert-Collet, mal isolée, posait de gros problèmes thermiques : passoire en hiver, "four" en été du fait de l'importance des surfaces vitrées.
Le projet de rénovation a été confié à l'agence Croixmariebourdon architectes associés. Au-delà de la réponse thermique et passive, l'agence a cherché à conserver l'identité de l'ouvrage et sa philosophie, en modernisant l'aspect et en créant de nouveaux usages qui pourraient aider à développer le projet pédagogique.
Découvrez le projet en images dans la suite de l'article.