Le 21 décembre dernier Bordeaux inaugurait son tramway. Combiné à une réflexion sur l'aménagement urbain, ce moyen de transport allie haute technologie et respect du patrimoine.
Le tramway séduit de plus en plus d'agglomérations françaises, Strasbourg et Montpellier en l'an 2000, Lyon et Nancy en 2001, Caen en 2002, et Bordeaux en 2003. Ce dernier, inauguré le 21 décembre 2003 en présence du Président de la République, M. Jacques Chirac, accompagné du maire de la ville, M. Alain Juppé, et du ministre des Transports, Gilles de Robien, bénéficie d'une grande innovation technologique, un système d'alimentation par le sol ou APS. Cette première mondiale permet d'éliminer les lignes électriques aériennes et les caténaires sur une dizaine de kilomètres de réseau dans le cour historique de Bordeaux.
Afin de préserver le périmètre sauvegardé du centre ville et l'environnement des communes traversées, l'architecture - agence BLP (Olivier Brochet, Emmanuel Lajus, Christine Pueyo) -, le paysage - Alain Cousseran (Agence Signes) - et le design du mobilier urbain - Elisabeth de Portzamparc - s'accordent dans leur inscription naturelle et discrète dans la ville. L'identité et la géographie de chaque quartier est respectée par des aménagements aux lignes épurées, combinés à de larges vitrages transparents.
«Quand le tramway pénètre dans le coeur historique de Bordeaux, nous avons respecté les prescriptions du plan de sauvegarde du secteur imposant l'emploi de matériaux naturels» indique l'agence BLP. «Nous avons travaillé dans une harmonie de pierres grises et noires, également des granits. Le format de ces pierres est adapté à la nature des voies traversées. Sur le cours de l'Intendance, par exemple, nous avons choisi une maille de calepinage à l'échelle de cet espace magistral et vaste : les dalles du sol font 30 centimètres par 60 et les dalles calcaires - en pied de façade - font 80 centimètres au carré. Sur le cour Pasteur, la maille de pavage est à l'échelle du cours. Les pavés sont plus petits, 14 centimètres par 20».
Le réseau du tramway devrait s'étendre à deux lignes supplémentaires au printemps prochain, pour atteindre à terme une longueur de 43,3 km, soit 84 stations desservies.
Afin de préserver le périmètre sauvegardé du centre ville et l'environnement des communes traversées, l'architecture - agence BLP (Olivier Brochet, Emmanuel Lajus, Christine Pueyo) -, le paysage - Alain Cousseran (Agence Signes) - et le design du mobilier urbain - Elisabeth de Portzamparc - s'accordent dans leur inscription naturelle et discrète dans la ville. L'identité et la géographie de chaque quartier est respectée par des aménagements aux lignes épurées, combinés à de larges vitrages transparents.
«Quand le tramway pénètre dans le coeur historique de Bordeaux, nous avons respecté les prescriptions du plan de sauvegarde du secteur imposant l'emploi de matériaux naturels» indique l'agence BLP. «Nous avons travaillé dans une harmonie de pierres grises et noires, également des granits. Le format de ces pierres est adapté à la nature des voies traversées. Sur le cours de l'Intendance, par exemple, nous avons choisi une maille de calepinage à l'échelle de cet espace magistral et vaste : les dalles du sol font 30 centimètres par 60 et les dalles calcaires - en pied de façade - font 80 centimètres au carré. Sur le cour Pasteur, la maille de pavage est à l'échelle du cours. Les pavés sont plus petits, 14 centimètres par 20».
Le réseau du tramway devrait s'étendre à deux lignes supplémentaires au printemps prochain, pour atteindre à terme une longueur de 43,3 km, soit 84 stations desservies.