BREXIT. A plus de deux mois d'une possible sortie dure du Royaume-Uni de l'Union européenne, le marché immobilier français serait observé de près par son voisin d'outre-manche, selon la plateforme Se Loger.

"Le Brexit devrait se concrétiser le 29 mars prochain et il semblerait bien que cet événement soit bénéfique au marché français", introduit la plateforme d'achat et de location Se Loger, qui s'est basée sur les recherches immobilières des 3 derniers mois, en comparaison avec le trimestre 2017.

 

Ainsi, le nombre d'annonces vues depuis le Royaume-Uni a connu une augmentation de 75% au cours du dernier trimestre. "On voit bien depuis un an, que de plus en plus de personnes arrivent sur le site, mais il y a eu un véritablement boom ces trois derniers mois", explicite Michel Lechenault, responsable éditorial de Se Loger contacté par Batiactu.

 

L'échéance du Brexit se rapprochant, les annonces immobilières sont surtout consultées "pour une grande partie par les expatriés français et les ressortissants européens", précise Michel Lechenault. La location et l'achat d'actif sont réparties à part égales, avec une part d'investissements "de Britanniques qui savent que les demandes augmenteront au lendemain du Brexit".

 

L'Ile-de-France concentre 55% des recherches de candidats à l'achat ou à la location, qui se concentrent "plutôt sur de grands logements familiaux avec des budgets à partir de 700.000 euros ou 1.500 euros de loyers au centre de Paris ou dans le 9e arrondissement qui fonctionne assez bien", selon le responsable éditorial de la plateforme. Après la région-capitale, Provence-Alpes-Côte d'Azur et les Hauts de France qui ont connu une hausse de 20%.

 

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