Festival de Cannes oblige, visite d'un cinéma réalisé par l'architecte Olivier Baudry pour une association de passionnés. Originalité de l'établissement : chaque salle est associée à un élément de la nature.
Depuis 1986 à Redon (Ille-et-Vilaine), l'association Manivel assure la promotion du 7ème art à travers une mission de programmation et d'animation cinématographique. Forte de ses dizaines de bénévoles et de ses sept salariés, elle avait besoin d'un véritable équipement de diffusion et d'accueil.
Situé en bordure d'un port fluvial, le complexe conçu par l'architecte Olivier Baudry se réfère par son registre formel au passé industriel du quartier. Les cinq salles de cinéma reprennent en effet la morphologie - volumes accolés, toitures à deux pentes - et les matériaux - charpente métallique, planches de bois - utilisés dans l'ancienne usine de construction mécanique Garnier, fermée en 1978.
Le bâtiment, au gré de ses façades, dévoile les rouages et la machinerie du cinéma en pleine activité. Tous les réseaux et fluides sont visibles, ainsi que les passerelles qui mènent à la cabine de projection. Une résille irrégulière de planches de châtaignier laisse entrevoir sur la toiture-terrasse les équipements de contrôle climatique des salles.
Les salles justement, abritées dans leurs coquilles de béton brut, font l'objet d'une décoration thématique particulière. Couleurs, accessoires, tissus, éclairages sont liés aux éléments de la nature : l'eau, l'air, la terre, le feu et l'espace.
La grande salle (297 places) est ainsi entièrement dédiée aux films ayant trait à la mer. Un pan entier de mur, réalisé par l'artiste Philippe Cauquil, reproduit la coque inclinée du Titanic en train de couler. Dans les hublots : des petites sculptures illustrent des scènes mythiques des «Dents de la mer», du «Grand bleu» ou encore de «Vingt mille lieues sous les mers».
Situé en bordure d'un port fluvial, le complexe conçu par l'architecte Olivier Baudry se réfère par son registre formel au passé industriel du quartier. Les cinq salles de cinéma reprennent en effet la morphologie - volumes accolés, toitures à deux pentes - et les matériaux - charpente métallique, planches de bois - utilisés dans l'ancienne usine de construction mécanique Garnier, fermée en 1978.
Le bâtiment, au gré de ses façades, dévoile les rouages et la machinerie du cinéma en pleine activité. Tous les réseaux et fluides sont visibles, ainsi que les passerelles qui mènent à la cabine de projection. Une résille irrégulière de planches de châtaignier laisse entrevoir sur la toiture-terrasse les équipements de contrôle climatique des salles.
Les salles justement, abritées dans leurs coquilles de béton brut, font l'objet d'une décoration thématique particulière. Couleurs, accessoires, tissus, éclairages sont liés aux éléments de la nature : l'eau, l'air, la terre, le feu et l'espace.
La grande salle (297 places) est ainsi entièrement dédiée aux films ayant trait à la mer. Un pan entier de mur, réalisé par l'artiste Philippe Cauquil, reproduit la coque inclinée du Titanic en train de couler. Dans les hublots : des petites sculptures illustrent des scènes mythiques des «Dents de la mer», du «Grand bleu» ou encore de «Vingt mille lieues sous les mers».