La vague de froid qui s'est abattue sur la France depuis près d'un mois provoque de graves conséquences, notamment dans le secteur du BTP. Une situation catastrophique pour beaucoup d'entreprises contraintes de puiser dans leur trésorerie durant cette inactivité forcée. Elles en appellent au ministre de l'Economie.
Les giboulées de mars ont rarement été aussi vérifiées que cette année. Dautant plus exceptionnelles quelles ont débutées au mois de février, et ce, à un rythme soutenu.
Routes coupées, trafic ferroviaire perturbé et aéroports glacés, coupures d'électricité, livreurs de fioul saturés : la vague de froid qui touche la France met l'économie du pays à rude épreuve. Alors que le secteur de l'énergie est en surchauffe, celui du transport est gelé. Mais le froid a d'autres graves conséquences, même si elles sont moins spectaculaires.
Près de 75.000 entreprises du bâtiment ont ainsi dû interrompre leur activité, certaines depuis quatre semaines, en raison du mauvais temps et de la neige, selon l'estimation de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb). Plus grave : certaines entreprises, notamment celles comptant moins de trois salariés, ne rentrent pas dans le cadre du système d'assurance chômage-intempéries, et elles ne sont pas non plus indemnisées par le chômage partiel. Les chantiers étant suspendus, ces petites entreprises se voient alors contraintes de puiser dans leur trésorerie et ont des difficultés pour payer leurs salariés. La Capeb a donc interpellé jeudi le nouveau ministre de l'Economie, Thierry Breton, pour demander «des délais suffisants pour la régularisation de leurs obligations fiscales». De même, elle a écrit aux différents organismes sociaux, pour leur demander «d'examiner avec bienveillance les retards de paiements des cotisations» des entreprises dont l'activité est perturbée par les intempéries.
Pour autant, précise la Fédération française du bâtiment (FFB), le bâtiment est un secteur préparé à ce genre d'aléas météorologiques. Lorsque les chantiers sont suspendus, les entreprises ont coutume de redéployer les salariés qui ne peuvent plus travailler à l'extérieur.
Le secteur du bâtiment compte 325.000 entreprises en France, dont la quasi totalité sont des entreprises artisanales et emploient moins de vingt salariés.
Routes coupées, trafic ferroviaire perturbé et aéroports glacés, coupures d'électricité, livreurs de fioul saturés : la vague de froid qui touche la France met l'économie du pays à rude épreuve. Alors que le secteur de l'énergie est en surchauffe, celui du transport est gelé. Mais le froid a d'autres graves conséquences, même si elles sont moins spectaculaires.
Près de 75.000 entreprises du bâtiment ont ainsi dû interrompre leur activité, certaines depuis quatre semaines, en raison du mauvais temps et de la neige, selon l'estimation de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb). Plus grave : certaines entreprises, notamment celles comptant moins de trois salariés, ne rentrent pas dans le cadre du système d'assurance chômage-intempéries, et elles ne sont pas non plus indemnisées par le chômage partiel. Les chantiers étant suspendus, ces petites entreprises se voient alors contraintes de puiser dans leur trésorerie et ont des difficultés pour payer leurs salariés. La Capeb a donc interpellé jeudi le nouveau ministre de l'Economie, Thierry Breton, pour demander «des délais suffisants pour la régularisation de leurs obligations fiscales». De même, elle a écrit aux différents organismes sociaux, pour leur demander «d'examiner avec bienveillance les retards de paiements des cotisations» des entreprises dont l'activité est perturbée par les intempéries.
Pour autant, précise la Fédération française du bâtiment (FFB), le bâtiment est un secteur préparé à ce genre d'aléas météorologiques. Lorsque les chantiers sont suspendus, les entreprises ont coutume de redéployer les salariés qui ne peuvent plus travailler à l'extérieur.
Le secteur du bâtiment compte 325.000 entreprises en France, dont la quasi totalité sont des entreprises artisanales et emploient moins de vingt salariés.